Entre le 23 octobre et le 24 novembre, les Cavaliers ont remporté 17 matches sur 18. Depuis ? En seulement trois jours, ils viennent de perdre deux fois de suite contre les Hawks, transformés en véritable bête noire des hommes de Kenny Atkinson.
Donovan Mitchell a terminé cette défaite avec une performance en mode « Black Friday », c’est-à-dire soldée. On n’a pas eu le bon « Spida » : 0/10 pour commencer la partie, avant de la conclure avec un très vilain 5/23 au shoot, 12 points, 11 rebonds et 6 passes.
« Ça n’a pas tourné dans son sens et il a continué d’essayer. On lui a dit de continuer de shooter », indique le coach de Cleveland. « C’est un grand leader. C’est incroyable. La plupart des gars se frustrent quand ils ne shootent pas bien. Lui a conservé le même comportement. J’adore ça chez lui. »
Il n’y a pas que la performance de leur leader qui n’a pas été la hauteur chez les Cavaliers à Atlanta. L’adresse générale n’a pas suivi, le banc a été moins productif que d’habitude. La force de Cleveland, depuis le début de saison, était de toujours trouver une solution. Pas là…
« Ils ne seront pas excellents tous les soirs et ce sont deux matches où les remplaçants n’ont pas été très bons », constate Kenny Atkinson. « On a été dominé et ce n’est pas que le banc, c’est tout le groupe. On va rebondir. »
Bientôt trois défaites de suite et la perte de la première place ?
Il n’y a pas le feu dans l’Ohio puisque les Cavaliers affichent tout de même un bilan de 17-3. Le rebond ne sera pas facile à très court terme puisque le prochain match, c’est la réception des Celtics, la première équipe à avoir battu Cleveland. En cas de victoire, les champions en titre infligeront ainsi une troisième défaite de suite aux Cavaliers et, surtout, prendront la tête de la conférence Est.
Ces deux défaites d’affilée, c’est une première zone de turbulences pour la bande à Donovan Mitchell qui pourrait être oubliée, s’il y a victoire dimanche, mais aussi s’aggraver en cas de revers…
« L’énergie et l’ambiance ne sont pas retombées car on pratique le basket que l’on veut jouer », tempère l’arrière. « Les choses s’arrangent parfois et le plus important, le message principal, c’est de rester nous-mêmes. Tous, du premier au dernier joueur. »