La prestation des Wolves à Toronto peut se résumer avec deux éléments. Un chiffre et une action. Le premier, c’est 105 points, soit une des pires sorties offensives de la saison de Minnesota. Et ce n’est pas un hasard car Mike Conley n’était pas en tenue. Comme contre Portland récemment, dans un revers avec seulement 98 unités au compteur.
« Je trouve qu’on a bien défendu mais notre attaque manquait de régularité », se lamente Chris Finch. « Mike fait des différences dès qu’il joue. Quand il n’est pas là, on n’a pas montré une capacité à générer une attaque efficace et constante. Cette défaite, c’est sans doute un exemple de plus. »
Julius Randle le confirme en expliquant que « Mike nous manque quand il n’est pas là. C’est un grand leader. Il sait diriger les choses, impliquer tout le monde ».
L’intérieur All-Star est justement concerné par l’action, après le chiffre, qui symbolise la défaite des Wolves au Canada. En plein milieu du dernier quart-temps, à 95 partout, il a la balle dans les mains à 3-pts. Rudy Gobert se présente sous le cercle, avec Scottie Barnes dans le dos. Le Français a fait le travail pour avoir la meilleure position, il lève le bras pour signifier à son coéquipier qu’il veut et peut recevoir le ballon.
Les secondes s’égrènent et Julius Randle ne montre aucune envie de faire cette passe. Donc le ballon ne vient pas et l’arbitre, fort logiquement, siffle 3 secondes dans la raquette…
Rudy Gobert was upset Julius Randle didn’t give him the ball and got a lazy 3 seconds call and Ant is pissed pic.twitter.com/21nlIAjEmx
— CJ Fogler (@cjzero) November 22, 2024
Résultat : un ballon perdu bêtement, un Anthony Edwards qui passe ses nerfs sur son pivot qui, lui, est visiblement frustré par le choix de son coéquipier de ne pas le servir. Un concentré des problèmes en seulement une action ratée.
« On a touché le fond collectivement et je sais qu’on va se reprendre », annonce l’ancien ailier-fort des Knicks, peu efficace dans cette partie avec 23 points à 5/12 au shoot, 1/6 à 3-pts et 4 ballons perdus. « J’ai confiance en chacun dans ce vestiaire. On doit se regarder dans la glace et décider quelle équipe on veut devenir, au quotidien. On a fait des grands et des mauvais matches. Moi le premier, je dois me regarder dans le miroir et je dois être meilleur. »