Comme souvent cette saison, les Raptors n’ont rien lâché, et comme souvent cette saison, ils ont perdu dans les derniers instants. Cette fois, sur un 3-points, au buzzer, de Jayson Tatum au bout de la prolongation. Au départ, le système semble dessiné pour Jaylen Brown, mais l’arrière des Celtics est envoyé au sol, et Jayson Tatum décide de la jouer perso. Il n’a rien à perdre puisqu’il y a 123-123, et à près de neuf mètres, il fait mouche !
« J’ai raté tellement de tirs en seconde mi-temps (ndlr : 7 sur 19 aux tirs…), que j’étais déterminé à en mettre un ! » confie-t-il après son exploit. « On avait quelques options sur la dernière possession, et JB s’est retrouvé au sol, et je pensais qu’ils allaient siffler faute. Il fallait que je fasse quelque chose. »
S’il avait fait la passe et qu’un coéquipier avait marqué, Jayson Tatum aurait décroché un triple-double puisqu’il termine la rencontre avec 24 points (7/19 au tir dont 5/12 à 3-points), 11 rebonds et 9 passes. Une performance complète, dans la lignée de ce qu’il propose depuis le début de saison.
Peser sur un match par tous les moyens possibles
« Joe (Mazzulla) me met toujours au défi de dominer, quelle que soit la manière dont cela se passe », poursuit Jayson Tatum. « Cela peut être différent d’un soir à l’autre. Les tirs ne rentrent pas toujours, mais est-ce que tu as un impact sur le jeu, sur tes coéquipiers ? C’est ce que j’essaie de faire ».
Même si Jayson Tatum est le héros de la soirée, c’est collectivement que les Celtics sont parvenus à se sortir de la mâchoire des Raptors avec cinq titulaires à 10 points et plus, et 27 points du banc. « Le basket est un sport collectif. Nous n’aurions pas gagné ce titre l’année dernière sans chacun de ces joueurs », insiste Jayson Tatum. « Ce que nous essayons de faire cette année est encore plus difficile. Nous avons besoin de tout le monde, tous les soirs, à chaque fois qu’on fait appel à eux. »
A propos de collectif, Jayson Tatum conclut en rendant hommage à ses adversaires. Pourtant privés de Scottie Barnes, Bruce Brown, Kelly Olynyk et Immanuel Quickley, les Raptors ont été héroïques, et ils ont découpé la défense de Boston avec 76 points inscrits dans la peinture.
« On sait que ça ne sera pas pas parfait, et que ça ne se passera pas comme on le souhaiterait… Mais les Raptors n’ont pas de superstars, ou peu importe comment vous nommez ça, mais ils se donnent à fond. Ils sont très bien coachés. Ils jouent ensemble et vite, et ils nous ont mis une grosse pression. »