Cette nuit, quelqu’un a fait mieux que Victor Wembanyama, auteur de 50 points face aux Wizards, et il s’agit de Giannis Antetokounmpo. Dans la victoire arrachée face aux Pistons, l’ancien MVP signe l’un de ses meilleurs matches en carrière et la plus grosse perf’ de ce début de saison avec 59 points, 14 rebonds, 7 passes et 3 contres. À 21 sur 34 aux tirs, dont 16 sur 17 aux lancers-francs pour une évaluation de 68.
Pour donner une idée de la domination du « Greek Freak » et de son omnipotence sur le jeu des Bucks, il a inscrit tous les paniers de son équipe dans le premier quart-temps !
Privés de Damian Lillard, Khris Middleton et Bobby Portis, les Bucks n’avaient pas d’autre choix de servir au maximum Giannis Antetokounmpo, et c’est un miracle s’ils s’imposent finalement 127-120 face aux Pistons.
Il s’en est pourtant fallu d’un petit lancer-franc de Ron Holland. Le rookie avait les deux lancers de la victoire à une seconde de la fin du 4e quart-temps. C’était après une faute de Giannis justement, et le bras du débutant va trembler, pour envoyer les deux équipes en prolongation et sauver les Bucks.
La fierté d’un leader
« Je me souviens de l’année où l’on a remporté le titre. Nous n’avions pas pris un bon départ » raconte-t-il, très ému en bord de terrain. « Mais au final, on n’a jamais abandonné. Peu importe qui joue. Peu importe si les jeunes jouent. On ne baisse jamais les bras. »
Après avoir inscrit 22 des 24 points de son équipe en premier quart-temps, Giannis Antetokounmpo va survoler la prolongation en inscrivant tous les points des Bucks. Mais il pense encore à ses coéquipiers, qui ont tenu le choc.
« Je suis juste fier de mes coéquipiers. Ils n’ont jamais cessé de se donner à fond. Ils ont continué à faire circuler la balle, surtout dans le 3e quart-temps et au début du 4e. Ils ont commencé à réaliser des stops. Ils ont pris des rebonds, et ils se sont donnés à fond. Pour moi, tant qu’on jouera comme ça, on aura une chance de gagner ».
Un vrai discours de leader. Un discours fédérateur alors que les Bucks ont pris la saison par le mauvais bout. « Au final, personne n’a dit que ce serait facile… En tant que leader, je continue de rappeler aux gars que rien n’est acquis. Il ne faut jamais prendre quoi que ce soit pour acquis. Quand certains ne peuvent pas jouer, et qu’on fait appel à vous, soyez prêt et donnez tout ce que vous avez ! Peu importe qui joue, on n’abandonne jamais ! »