Soir de retrouvailles à Los Angeles, puisque Paul George est de retour avec sa nouvelle équipe des Sixers. Ce ne sera toutefois pas à la Crypto.com Arena, mais à l’Intuit Dome, qu’il va donc découvrir…
Pour Steve Ballmer, c’est l’occasion de rappeler qu’il voulait garder l’ailier, mais pas à n’importe quel prix.
« On voulait garder Paul » insiste le propriétaire. « On lui a fait une grosse offre, on voulait vraiment qu’il reste. On ne voulait simplement pas se mettre dans une position où nous n’aurions pas pu être bons de façon constante. On lui a offert le maximum sur trois ans et Philly lui a offert le maximum sur quatre ans. Je comprends. Mais dans le cadre de notre volonté de rester compétitifs (de façon constante), ça allait être un problème. »
« S’il revient, on ne peut pas signer Derrick Jones Jr. On ne peut pas signer Kris Dunn, et mettre en place notre nouvelle identité défensive. On ne peut sans doute pas signer Kevin Porter Jr. ou Nico Batum… »
Après avoir déjà prolongé Kawhi Leonard, les Clippers étaient ainsi frileux à offrir autant de garanties et d’argent à Paul George qui, à 34 ans, est un joueur fragile. Ils ont donc décidé de changer de trajectoire.
« La vérité, c’est qu’avec le départ de Paul, on a pu améliorer l’équipe. S’il revient, on ne peut pas signer Derrick Jones Jr. On ne peut pas signer Kris Dunn, et mettre en place notre nouvelle identité défensive. On ne peut sans doute pas signer Kevin Porter Jr. ou Nico (Batum)… On peut me dire qu’ils ne sont pas Paul George, et c’est vrai. »
Norman Powell a ainsi parlé du départ de Paul George comme d’une « addition par soustraction ». C’est aussi comme ça que le présente Steve Ballmer, qui assure que c’était « le bon choix pour nous » car ça permettait aux Clippers de signer « trois joueurs durs au mal » et de « garder la capacité à constamment améliorer l’effectif. »
La flexibilité financière, c’était en effet la clé pour Los Angeles dans l’ère du nouvel accord collectif.
« Une fois que votre choix de Draft devient figé, et que vous êtes coincé dans le « second apron » pendant plusieurs années, vous êtes vraiment dans la merde » conclut Lawrence Frank, le président des opérations basket du club. « Vous n’avez plus de marge salariale, vous n’avez plus d’exceptions et vous devez uniquement faire avec des contrats minimum et des échanges. Et notre but, c’est de pouvoir nous battre pour le titre de façon constante. »