« C’est sans doute un des training camps les plus singuliers et durs que j’ai connus depuis 12 ans. » Dennis Schroder donne le ton quand il évoque les premiers entraînements des Nets. Jordi Fernandez s’est visiblement installé sur le banc de Brooklyn avec une volonté en tête : rendre son équipe capable de répondre au défi physique, voire de l’imposer à son adversaire.
« Tout le monde est dedans. Le coach et les assistants font un excellent boulot pour qu’on reste organisé, ensemble. C’est génial », poursuit le meneur de jeu allemand. « L’effort et l’intensité sont très importants », ajoute Cam Johnson.
Ce ne fut pas totalement une surprise pour Dorian Finney-Smith, qui a fait ses devoirs avant l’arrivée du nouvel entraîneur à Brooklyn.
« On va avoir une sacrée condition physique », souligne l’ancien des Mavericks. « Les gens auxquels j’ai parlé dans la ligue m’ont dit de bonnes choses sur lui, donc je savais à quoi m’attendre. Je savais que c’était un bosseur, qui veut qu’on soit compétitif. C’est ce qu’il nous demande. »
Travailler plus pour changer la culture
C’est évidemment ce que chaque entraîneur exige de son groupe chaque saison. Le sélectionneur du Canada sait sans doute que ses Nets n’auront pas toujours le talent nécessaire pour lutter face à de meilleures formations. Néanmoins, s’ils sont physiquement au point, ils pourront résister.
« On fait beaucoup de répétitions, beaucoup de choses très physiques. On change un peu la culture. On fait de la pression tout-terrain en défense et, quand on est en attaque, on est agressé dès la remise en jeu. Donc c’est génial. Il faut s’adapter », raconte Dennis Schroder.
« Il y a beaucoup de courses, de mouvements. On nous demande de mettre la pression tout-terrain, de jouer dur », insiste Cam Johnson. « Il est facile de se relâcher quand on n’est pas totalement en forme physique. Donc oui, on joue malgré la fatigue, tout le monde l’est. On est responsabilisé sur ce point, ce qui va nous permettre de jouer à haut niveau sur le plan physique. »
Tout ce travail physique doit coïncider avec un style de jeu intense et rapide, symbolisé par le duo Ben Simmons – Dennis Schroder. « On essaie de trouver notre identité : être l’équipe la plus physique et la plus rapide sur le parquet », conclut Ziaire Williams.