Il y a deux semaines, on apprenait que Junior Bridgeman avait racheté 10% des Bucks. L’ancien sixième homme de Milwaukee, il y a maintenant plus de 40 ans, a fait fortune après sa carrière, en possédant plusieurs restaurants Wendy’s et Chili’s, en produisant des bouteilles pour Coca-Cola et en rachetant les magazines Ebony et Jet.
Avec la ristourne de 15%, offerte aux anciens joueurs de la franchise, et porté par sa fortune estimée à 600 millions de dollars, il a donc investi, à 70 ans, chez les Bucks.
« L’opportunité de s’impliquer à nouveau dans l’équipe, d’une manière différente et d’en tirer profit était un peu un rêve », a-t-il déclaré dans la salle d’entraînement de la franchise. « Je pense que beaucoup de joueurs possèdent le même rêve et veulent faire cela. Il y a beaucoup de personnes intelligentes dans le basket mais j’aimerais, à un moment ou un autre, aider les gars dans leur vie et leur business, comme j’ai pu être aidé quand j’étais joueur. »
Exemple de réussite mais aussi guide pour éviter les erreurs
Junior Bridgeman a notamment remercié Jim Fitzgerald, l’ancien propriétaire des Bucks, pour avoir partagé son savoir sur le monde des affaires. Il aurait d’ailleurs pu racheter la franchise de Milwaukee avant qu’elle ne soit vendue à Wes Edens et Marc Lasry.
« J’estimais que ce n’était pas le bon moment. Maintenant, ça l’est », précise-t-il. « Est-ce que j’aimerais avoir vingt ans de moins ? Oui, et être plus impliqué. Parfois, il faut suivre le cours de la vie. »
Exemple de réussite financière après sa carrière NBA, à une époque où les sommes gagnées étaient bien loin – même en prenant en compte l’inflation – de celles des joueurs actuels, Junior Bridgeman va pouvoir donner l’exemple à Giannis Antetokounmpo, Damian Lillard et compagnie.
« Je parlerai également des pièges. Je pense que ces éléments sont plus importants que les réussites », annonce-t-il aussi. « Il faut se préoccuper de ceci, être attentif à cela. Et si vous pouvez les aider d’une manière ou d’une autre, s’ils se posent ce genre de questions à l’avenir, je pense que ce sera tout aussi utile que tout ce que vous pouvez dire sur le basket. »