Avec l’arrivée de Caitlin Clark, on s’attendait à une saison WNBA ultra-médiatisée, mais personne n’imaginait que la ligue féminine exploserait tous ses records de popularité, d’audience, mais aussi statistiques ! C’est tout simplement une saison unique en son genre, et la jeune arrière du Fever n’a pas été la seule à s’emparer de records ou à remplir les salles.
Tout d’abord, côté diffuseurs, les matches WNBA ont attiré en moyenne 1.2 million de téléspectateurs sur ESPN, soit 170% de croissance par rapport à la saison passée. Sur ION Television, l’autre diffuseur, les matches affichent une moyenne de 670 000 téléspectateurs, soit une augmentation de 133%. Au total, plus de 23 millions de téléspectateurs uniques ont regardé de la WNBA sur ION Television, et le nombre d’hommes devant leur télévision a progressé de 180% !
Toujours côté télévision, le All-Star Game 2024 avait battu des records avec 3,4 millions de téléspectateurs. L’ancien record était de 1,4 million…
Le Fever explose la moyenne de spectateurs
Dans les salles, mêmes records à la pelle avec un nouveau record établi par les Mystics lors de la dernière journée : 20 711 spectateurs pour la venue du Fever. C’est évidemment l’effet Clark, et à Indianapolis, la franchise a tourné à 16 084 spectateurs de moyenne. L’ancien record datait de 1998 avec 13 398 spectateurs en moyenne pour le New York Liberty. Sur la saison, 37 rencontres ont attiré plus de 16 000 spectateurs, et 32 impliquaient le Fever !
Côté statistiques, de nombreux records sont tombés, et certains sont mythiques comme ceux du plus grand nombre de points, de rebonds et de passes sur une saison. On débute par A’ja Wilson, qui pourrait être élue MVP à l’unanimité. L’intérieur vedette des Aces termine la saison avec 1 021 points, 451 rebonds et 98 contres. C’est tout simplement trois records sur une saison ! Première joueuse à atteindre les 1 000 points sur une campagne, elle termine avec 26.9 points de moyenne sur la saison, et efface des tablettes les 25.3 points par match de Diana Taurasi en 2006.
Tous les plus grands records tombent !
Pour sa part, Caitlin Clark s’est emparé de deux records symboliques : celui du nombre de passes sur un match (19) et celui du nombre de passes sur une saison (337). Elle est devenue la première joueuse à terminer une saison avec au moins 19 points, 5 rebonds et 8 passes, et elle a signé 12 « double-double » avec des points et passes cette saison, et c’est un record sur une saison. Avec deux « triple-double », elle établit un record pour une rookie. C’est bien simple, avant elle, jamais une rookie n’avait réalisé un « triple-double » !
Il y a aussi Angel Reese, celle que l’on présente comme son « ennemie jurée ». L’électrique intérieure du Chicago Sky a malheureusement manqué les six derniers matches à cause d’une fracture au poignet. Ce qui ne l’a pas empêché de s’emparer du record au rebond avec 13.1 prises par match. Avec 26 « double-double » sur la saison, elle établit un record pour une rookie. On se souvient aussi de sa série de matches à 20 rebonds et plus, digne de Wilt Chamberlain.
Parmi les autres records, on retiendra que Tina Charles est devenu la numéro 1 aux rebonds (4 014) et aux « double-double » (194). Pour sa part, Arike Ogunbowale a battu le record de temps de jeu avec 38,58 minutes en moyenne. La saison passée, la star de Dallas avait déjà battu le record de minutes passées sur un terrain (1 493).