« Toute la procédure avec Evan a commencé il y a deux ou trois ans, lorsque nous avons joué au Final Four de Belgrade, et ce qu’il avait écrit sur Twitter à propos de l’Olympiakos et des fans de l’équipe. »
On le sait, et ça a été rappelé plusieurs fois, Evan Fournier était un grand fan de l’Olympiakos et il avait prévenu qu’il voulait en porter le maillot s’il revenait en Europe. Ce que révèle Giorgos Bartzokas, c’est que le club du Pirée s’est donc intéressé à lui dès ce moment-là !
« Je me souviens qu’immédiatement après cela, j’ai vérifié son salaire et il était d’environ 18-19 millions. Donc je pensais que chaque idée à ce sujet serait une blague », raconte le coach de l’Olympiakos à Eurohoops. Sauf que cet été, les Pistons n’ont pas conservé le Français, et il s’est retrouvé libre de tout contrat, et donc disponible. Et à écouter Girogos Bartzokas, l’accord avec Evan Fournier n’a été qu’une formalité.
Aucune question sur son rôle
« Il avait déjà négocié avec l’équipe les conditions financières et il voulait discuter avec moi avant de signer le contrat. Il ne m’a pas demandé comment je l’utiliserais, ni quel serait son rôle dans l’équipe. Ce genre de choses n’est pas important pour les grands joueurs, ils s’imposent par leur classe » assure-t-il.
En fait, Evan Fournier voulait savoir s’il était vraiment désiré, et s’il pouvait aider un effectif déjà très, très riche en stars du basket européen.
« La seule chose qu’il m’a demandée, c’est si je le voulais et si je pensais qu’il pouvait nous aider. La seule chose que je lui ai demandée après sa carrière en NBA, après tout l’argent qu’il avait gagné, c’était de connaître sa motivation pour venir ici, car les choses n’allaient pas être faciles. Il a dit qu’il était toujours motivé, et c’est pour cette raison qu’il n’a jamais manqué une compétition FIBA avec l’Equipe de France et cela n’avait rien à voir avec l’argent. Nous avons fini de discuter et il a signé la minute suivante ».