La transition est moins violente que l’année dernière pour lui. La Coupe du monde 2023 s’était terminée pour Steve Kerr et Team USA vers la mi-septembre, avec une modeste 4e place. Cette année, les Américains ont terminé leur virée internationale un mois plus tôt, avec une médaille d’or olympique au cou.
Le coach des Warriors a ainsi pu profiter de plusieurs semaines de coupure, à se « relaxer » comme il le dit à NBA.com. Cette pause se termine bientôt avec la reprise à venir du quotidien de la Grande Ligue avec une équipe sur le point de démarrer une saison sans l’un de ses cadres historiques, Klay Thompson.
« On a encore la possibilité de réaliser une grande année, de faire beaucoup de dégâts. Steph (Curry) et Draymond (Green) jouent toujours à un haut niveau. Et même si nous détestons l’idée de perdre Klay, on pense qu’on a beaucoup de jeunes joueurs qui sont prêts à jouer un rôle plus important », se projette le technicien qui retient de l’an passé que ses Warriors sont « toujours très compétitifs ».
Et ceci malgré une élimination prématurée en play-in. Selon lui, gagner 46 rencontres avant les phases finales est, « en temps normal », synonyme de « bonne saison » terminée autour de la « 5e place ». Mais la conférence Ouest était « tellement dense » que son équipe a terminé à la 10e.
Stephen Curry et Draymond Green ne demanderont « rien de plus »
Tout l’enjeu étant de savoir si ses Warriors parviendront à faire mieux cette saison, en ayant perdu une sacrée dose d’expérience. En plus du partenaire de jeu préféré de Stephen Curry, ils repartiront également sans Chris Paul.
Pour compenser, les Californiens ont misé sur quantité de « roles players ». « Nos dirigeants ont fait des pieds et des mains cet été et essayé d’obtenir une star. Cela n’a pas été le cas. Mais ce n’est pas grave. On a fait un bon été en recrutant Kyle Anderson, De’Anthony Melton et Buddy Hield. Ce sont tous de très bons joueurs », juge Steve Kerr.
Ce dernier, selon qui « Steph et Draymond diront qu’ils ne peuvent rien demander de plus », a donc l’impression d’avoir « une profondeur d’effectif, en ajoutant ces gars à notre jeune génération, (Trayce) Jackson-Davis, (Jonathan) Kuminga, (Moses) Moody, (Brandin) Podziemski. Il faut maintenant que les choses se mettent en place. »
Avec l’établissement d’une nouvelle hiérarchie, du cinq majeur aux rotations. « J’aime la compétition au camp d’entraînement. J’aime pouvoir dire : ‘Il y a des places à prendre. Allez les chercher !’ Cela vous prépare à un bon camp et, je pense, à une bonne saison », termine le coach.