Les tribunes de l’Arena Bercy sont pleines pour la première de Team USA à Paris, pour ce quart face au Brésil.
Comme à Lille, Joel Embiid se fait copieusement siffler, mais comme il a désormais pris le parti d’en rire, ses coéquipiers se joignent aux réponses. En tout cas, ça ne dérange pas le pivot des Sixers, qui semble de plus en plus en forme. Ce sont les pauvres Brésiliens qui en payent le prix, alors que l’écart enfle très rapidement.
À la fin du premier quart-temps, les Etats-Unis pointent déjà à +12 (33-21) et le match ressemble plus à une exhibition qu’à un quart de finale des Jeux olympiques.
Heureusement, le Brésil retrouve un peu d’énergie, notamment grâce à l’éternel Marcelinho Huertas, qui permet à la Seleçao de revenir sous la barre des dix points. Stephen Curry et Jayson Tatum vont chercher des lancers-francs pour calmer leurs adversaires, et Joel Embiid réussit un nouveau 3-points pour faire regonfler l’écart.
Léon Marchand présent dans la salle
Les Etats-Unis rejoignent ainsi la mi-temps à +27 (63-36) avec un Joel Embiid qui a déjà inscrit 14 points à 5/6 au tir dont 3/3 de loin, plus 7 rebonds. Encore mieux, le MVP de Philadelphie a été très mobile lorsque les Américains ont décidé de tout « switcher » pour éteindre l’attaque brésilienne.
Alors que Snoop Dog est dans la salle, Steve Kerr se passe de Joel Embiid pour démarrer la deuxième mi-temps, Bam Adebayo prenant sa place dans le cinq. Le coach demande à ses joueurs de se calmer et de baisser un peu le rythme. Alors que Devin Booker a la main chaude, LeBron James prend lui un coup de coude sur la tempe.
Cela n’empêche pas Team USA de dérouler, avec Kevin Durant qui dépasse Lisa Leslie et qui devient le meilleur marqueur des Etats-Unis, hommes et femmes confondus, aux Jeux olympiques.
Dans un très long « garbage time », le public s’enflamme lorsqu’il se rend compte que Léon Marchand est présent dans la salle. Sur le terrain, Team USA déroule et s’impose de 35 points (122-87) pour se hisser en demi-finale.
Les Etats-Unis y retrouveront la Serbie de Nikola Jokic, qui a battu beaucoup plus difficilement l’Australie.
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Crédit photo : FIBA