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Un retour (au presque) parfait pour Kevin Durant

JO 2024 – Avec 23 points à 8/9 au tir, en 17 minutes sur le terrain face à la Serbie, Kevin Durant a montré pourquoi Steve Kerr tenait tant à l’avoir dans son effectif cet été.

Kevin DurantMilieu du deuxième quart-temps entre les Etats-Unis et la Serbie. Après un nouveau début poussif, Team USA est repassée devant grâce à Kevin Durant, qui vient d’inscrire 14 points à un parfait 5/5 au tir. À 35-25 pour son équipe, Steve Kerr décide alors de faire souffler l’ailier des Suns, en relançant Devin Booker à sa place.

L’arrière de Phoenix s’excuse alors presque de prendre la place de son coéquipier, tant en sélection qu’en club.

« Il était fatigué » s’amuse ainsi Book. « Il n’a pas fait beaucoup d’allers-retours sur le terrain ces dernières semaines mais quand le coach m’a dit de le remplacer, je lui ai quand même dit : ‘T’es sûr ?’ Mais bon, après, il m’a confirmé qu’il était épuisé, donc… »

Est-il surpris de voir Kevin Durant réaliser un tel comeback ? Pas vraiment…

« J’ai déjà vu tout ça. C’est l’un des joueurs les plus efficaces de l’histoire. Je plaisantais avec lui sur son tir raté. Je suis sûr qu’après le match, il était surtout énervé d’avoir raté ce tir. Voilà à quel point il est fort. »

Steve Kerr : « De tous les joueurs que j’ai coachés, c’est sans doute celui dont on ressent le moins qu’il a été absent avant, lorsqu’il revient de blessure »

Et en effet, ce dernier tir raté, ligne de fond, est bien la seule chose à laquelle semblait penser Kevin Durant.

« Ah, je le sentais pourtant bien lorsqu’il a quitté ma main. J’aurais aimé finir le match en restant parfait… »

Pour le reste, Kevin Durant explique que c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas en quelques semaines.

« J’ai joué au basket toute ma vie. Il faut juste en revenir aux principes de base. Respecter le plan de jeu, être là pour mes coéquipiers sur le plan défensif et être agressif dès que le ballon touche ma main. »

Ce que confirme Steve Kerr.

« J’ai entraîné Kevin trois ans, et de tous les joueurs que j’ai coachés, c’est sans doute celui dont on ressent le moins qu’il a été absent avant, lorsqu’il revient de blessure. Il est tellement talentueux qu’il était dans une forme de milieu de saison alors qu’il n’a pas joué de vrai match de basket depuis quelques mois. C’est incroyable. »

Propos recueillis à Villeneuve d’Ascq

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