Alors que Shai Gilgeous-Alexander impose sa technique et RJ Barrett sa puissance, le Canada est sur un nuage offensif en début de match. L’écart est déjà de +13 (22-9) après seulement six minutes de jeu…
Heureusement pour Vassilis Spanoulis, et le suspense, Kostas Papanikolaou vient en aide à Giannis Antetokounmpo, pour compenser les débuts catas du tandem Thomas Walkup – Nick Calathes. Le premier ne trouve en effet pas le chemin du cercle, quand le second accumule les fautes, et ça ne sent pas bon pour la Grèce.
La Grèce s’accroche
La sélection hellène parvient toutefois à faire le yo-yo, en recollant au score, même si l’impact physique des joueurs canadiens leur permet de refaire une nouvelle fois l’écart.
Au retour des vestiaires, le Canada reprend 16 points d’avance (56-40) et on peut penser que la messe est dite.
Mais le duo Giannis Antetokounmpo – Kostas Papanikolaou s’accroche encore, pour finir le troisième quart-temps sous la barre des dix points d’écart (68-60) et ainsi permettre à la Grèce d’y croire encore.
Shai Gilgeous-Alexander pense pourtant écarter pour de bon son adversaire, mais le « Greek Freak » continue de se battre, tandis que les défenseurs canadiens tombent les uns après les autres, poussés sur le banc par les fautes.
Vraiment pas loin du hold-up
Lu Dort, Dwight Powell et Dillon Brooks doivent ainsi rejoindre le banc, et Giannis Antetokounmpo ramène la Grèce à deux points (80-78) à l’approche de la dernière minute. Tout le public du stade Pierre-Mauroy, largement acquis à la cause grecque, se prend à sérieusement rêver d’un braquage méditerranéen…
Sauf que Shai Gilgeous-Alexander sort un « move » dont il a le secret pour piéger ses deux premiers défenseurs et marquer malgré l’aide de Giannis Antetokounmpo. Le Canada évite donc le hold-up et s’impose (86-79) pour bien démarrer son tournoi dans ce « groupe de la mort ». Rejoignant ainsi l’Australie, qui avait battu l’Espagne plus tôt.
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Crédit photo : FIBA