Les spectateurs du stade Pierre-Mauroy de Lille n’ont pas oublié 2015, et l’Espagne se fait copieusement huer lors de la présentation des deux équipes.
Dans une salle qui met un peu de temps à se garnir, mais qui finira par être pleine, c’est l’Australie qui prend le meilleur départ derrière Patty Mills et surtout Josh Giddey. À 18-7, Sergio Scariolo est ainsi déjà obligé d’appeler un temps-mort alors que son premier rideau a bien du mal à tenir le choc face aux percussions australiennes.
Usman Garuba réchauffe l’atmosphère
Josh Giddey est en rythme et l’Espagne est distancée, mais la Roja est constituée de combattants, et Usman Garuba se chauffe avec une bonne partie de l’équipe adverse. L’Australie reste à +10 (31-21) après dix minutes.
C’est l’éternel Sergio Llull qui va ramener son équipe derrière la ligne à 3-points, alors qu’Usman Garuba est toujours très nerveux, tandis que Sergio Scariolo prend sa première technique de la compétition. Ça se chauffe encore et l’Espagne parvient à s’accrocher tant bien que mal, en mixant les défenses pour faire quelques passages en zone qui perturbent l’Australie, Josh Giddey et compagnie tentant de trouver de nouvelles failles l’épaule en avant…
Les 3-points de Santi Aldama font du bien à l’Espagne, qui n’est pas si loin (49-42) à la mi-temps.
Au retour des vestiaires, la Roja hausse d’ailleurs le ton en défense et, sur un 3-points de Santi Aldama, elle passe même devant au score ! Mais l’Australie a aussi du caractère et la troupe de Brian Goorjian repart au combat.
L’énorme 3-points de Patty Mills
Certes brouillon, Jack McVeigh apporte toute son énergie et Jock Landale punit l’Espagne poste bas. De quoi reprendre le large (69-60) derrière un Patty Mills qui retrouvait le chemin du panier.
Sergio Llull tente encore de relancer la Roja à 3-points et en défense, mais l’Australie encaisse les coups et trouve des solutions en attaque, notamment par Jock Landale, clinique dès qu’il reçoit le ballon près du cercle.
Un nouveau 3-points de Santi Aldama permet à l’Espagne d’y croire encore (86-80) dans la dernière minute mais Patty Mills répond par un tir extérieur très difficile qui enflamme la salle. Dyson Daniels met le couvercle et l’Australie s’impose finalement logiquement (92-80). L’Espagne, jamais très loin, a manqué de ressources, Lorenzo Brown et les frères Hernangomez ne pesant clairement pas assez.
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Crédit photo : FIBA