En 2021, déjà, Jrue Holiday avait rejoint la sélection américaine juste après avoir remporté le titre en NBA avec les Bucks. Cela s’était soldé par une médaille d’or à Tokyo. Un doublé qu’il veut reproduire, surtout que ses coéquipiers aux Celtics, Jayson Tatum et Derrick White, seront aussi de la partie.
Lors des derniers matchs de préparation, Jrue Holiday a ainsi évolué aux côtés de Stephen Curry dans le cinq majeur de Team USA. Dans un rôle de premier défenseur extérieur qui permet d’équilibrer l’ensemble.
« Je suis un gars qui joue les utilités, je fais un peu de tout », assure Jrue Holiday. « Qu’il s’agisse de défense, de mettre la pression sur tout le terrain, de suivre simplement les arrières, ou qu’il s’agisse de rentrer des tirs ouverts, de prendre rebonds offensifs, des rebonds défensifs. Juste un peu de tout. »
Élu trois fois coéquipier de l’année
À Tokyo, il avait ainsi été précieux, notamment en finale, où son impact physique avait beaucoup perturbé les Bleus.
À côté de sa polyvalence, de sa lecture de jeu et de sa capacité à faire toutes les petites choses qui aident à gagner, Jrue Holiday est également un coéquipier hors pair. Que ce soit sur le parquet, par sa capacité à faire briller les autres, ou pour ses relations avec ceux qui l’entourent, comme en attestent ses trois « Twyman-Stokes Teammate of the Year Award ».
« Lorsque vous vous souciez de la personne à côté de vous, vous voulez faire les bonnes actions pour elle », explique Jrue Holiday. « Qu’il s’agisse de plonger au sol, de faire une passe supplémentaire ou de rechercher le rebond offensif, vous voulez le faire un peu plus lorsque la personne à côté de vous vous soutient également. »
Lors des Jeux olympiques de Paris, Jrue Holiday retrouvera donc ses coéquipiers des Celtics mais aussi Kevin Durant, Devin Booker et Bam Adebayo, déjà présents à Tokyo, ou encore Anthony Davis côtoyé aux Pelicans.
Il retrouvera aussi un basket différent de celui de la NBA, dont les règles lui plaisent d’ailleurs beaucoup.
« J’aborde le basket de la même manière depuis longtemps maintenant, en étant capable d’être aussi agressif que possible des deux côtés du terrain. Je n’avais pas réalisé que, peut-être, les règles de la FIBA correspondent un peu mieux à mon rôle, en étant capable d’être agressif des deux côtés, mais particulièrement du côté défensif. »