« Tout ce qu’on fait dans le cadre de notre plan sera très stratégique », prévient Jeff Peterson, le vice-président des Hornets. Au cœur de la stratégie affichée par ces derniers, il y a donc Tidjane Salaün auprès duquel le dirigeant ne manque pas d’être élogieux.
Drafté en 6e position, celui-ci débarque à Charlotte avec l’envie d’apporter son énergie sur le terrain. Mais également de montrer sa force de travail.
« La première chose que je voulais savoir, c’est où se trouve le gymnase. Ils m’ont dit qu’ils étaient en train de le rénover et que je ne pouvais pas aller au gymnase, au centre d’entraînement », regrette le Français.
Ce dernier, entre la ligue d’été et le prochain camp d’entraînement, aura quand même l’occasion de travailler son jeu d’ici le démarrage de sa carrière NBA. Devant les journalistes français, il donne déjà des gages sur son envie de bosser.
« Tout ce que je sais, c’est que je vais travailler dur. Et comme partout, il y aura des moments durs, d’autres supers. Dans tous les cas, il y aura la même éthique de travail, la même persévérance que j’ai eue », promet l’ex-Choletais interrogé sur ce qui pourrait faire la différence entre d’anciens haut choix de Draft tricolores qui n’ont pas percé et lui.
Un gros bosseur qui, à l’instar de son coéquipier KJ Simpson, sélectionné au second tour, est déjà apprécié en interne. « Ils incarnent tout ce qu’on veut être. Ils sont extrêmement altruistes. Ils travaillent, ils comprennent l’importance d’y consacrer du temps. C’est la seule façon d’obtenir les résultats que l’on souhaite. Ils sont compétitifs et ils ont une vision et une approche extraordinaires de la manière de s’améliorer au quotidien », salue ainsi Peterson.
Impressions similaires chez un autre arrivant à Charlotte, Charles Lee, marqué par la « nature de compétiteur » des deux hommes. « Si on commence à apporter une nouvelle marque basket à Charlotte, ces deux joueurs incarnent ce type de personnes. Ils sont tous les deux très altruistes », répète le néo-coach.
Ce n’est pas Tidjane Salaün qui dira le contraire. « Je pense que nous sommes sur la même longueur d’onde. Je travaille dur, je joue dur et ils veulent la même chose. C’est donc cool d’avoir un entraîneur disponible pour travailler avec moi quand je le veux, quand j’en ai besoin. C’est comme ça que je m’adapte à eux », termine le Français.