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Tidjane Salaün : « Je me sens prêt pour la NBA ! »

Draft – Après un « one-and-done » dans la pépinière de talents choletaise, Tidjane Salaün part à la conquête de la NBA. Lui qui est désormais projeté très haut, dans le Top 10 !

tidjane salaun

Il aurait tellement aimé être le héros de ce premier tour de playoffs, qui s’est joué en trois matchs intenses entre Paris et Cholet, ses deux clubs en Betclic Elite, mais Tidjane Salaün (2m06, 18 ans) n’a clairement pas à rougir de sa seule et unique saison pro en France.

« Une année pro, c’est assez court, je le sais. Et je comprends ces critiques. Mais j’en prends l’entière responsabilité, je me sens prêt. Je sais que je vais progresser, je vais bosser dur pour en tout cas. Je serai prêt pour la saison NBA », a déclaré Salaun depuis Trévise, avant d’ajouter : « Je ne suis qu’à 40% de mon potentiel. Je veux devenir le meilleur joueur français en NBA. »

L’ailier tricolore de Cholet Basket assume donc ce « one-and-done » à la française après avoir bouclé une campagne très enthousiasmante à 9 points et 4 rebonds de moyenne, et des stats similaires en FIBA Champions League, ponctuée par le titre de meilleur jeune de la compétition. Et une cote en NBA en constante hausse pour atteindre le Top 10 !

Une progression régulière depuis l’INSEP

« C’est sûr que j’ai beaucoup appris cette année. J’étais content d’avoir pu goûter à l’Europe, ça m’a beaucoup apporté et ça m’a donné plus de matchs à jouer. Au fur et à mesure de la saison, et des bonnes performances, je me suis senti de plus en plus à l’aise sur le terrain. J’ai pris de l’expérience rapidement et j’ai pu progresser du point de vue du physique, de l’intensité. Et mentalement, c’est le plus gros cap que j’ai passé ! J’ai compris quel était mon rôle dans l’équipe de Cholet. Au début, j’étais sur un poste 3, mais j’ai appris à m’adapter et appris à toujours tout donner. La fin de saison a été frustrante car je voulais jouer Paris en playoffs et j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer ces matchs. Je les ai joués à fond. J’ai appris qu’à ce niveau, on n’a pas droit à l’erreur. »

Parce qu’ils ont tous les deux joué à Charenton chez les petits, et par l’intermédiaire de sa série de vidéos « Fournier For Real » sur les coulisses de la NBA quand il évoluait encore à Orlando (avec la villa qui va avec), Tidjane Salaun a beaucoup admiré Evan Fournier. Avant de passer à son copain de la génération 92, Rudy Gobert. Parce que ce dernier avait son poster à la salle d’entraînement de Cholet Basket !

« À 14 ans, quand j’ai rejoint le pôle, j’avais des objectifs à remplir, et je l’ai fait étape par étape. Je ne parlais pas de NBA, ou alors c’était un objectif à très long terme, il fallait d’abord remplir les objectifs ! L’Insep, les U18, les Espoirs, les Équipes de France [jeunes]. Et, l’année d’après, c’était la même chose ! Aller gagner le championnat en Espoirs et le trophée du futur. Après, j’ai fait l’ANGT l’année dernière, où j’ai fait une assez belle performance, ce qui a suscité l’intérêt d’autres agents et d’autres équipes. Mon objectif à long terme est devenu à moyen terme, parce que j’ai travaillé comme un acharné. »

« Il dribble comme un meneur. Ça veut dire que je peux le faire aussi ! »

De plus en plus attentif à des joueurs de son gabarit, à savoir les Durant, Ingram, Salaun n’a pas pu s’empêcher de nommer également Victor Wembanyama comme source d’inspiration et de motivation.

« On a discuté en mars, il me motive à bosser chaque jour. C’est une inspiration pour les basketteurs, mais également pour tous les sportifs. Il réussit des trucs impossibles. Il dribble comme un meneur. Ça veut dire que je peux le faire aussi ! »

Probablement amené à assumer un rôle de joueur de complément à son arrivée en NBA, dans la lignée de ce qu’a pu très bien faire Bilal Coulibaly à Washington cette année, Tidjane Salaün sait qu’il va devoir s’adapter. Et ce, à plus d’un titre. Mais le garçon a déjà prouvé qu’il en était capable. Et il le prouve.

« Quand j’ai commencé chez les pros, j’étais plus dans un rôle exclusif de 3&D mais j’ai pu apporter de plus en plus dans d’autres compartiments du jeu : la communication, le leadership, l’énergie, l’agressivité. [En attaque], je veux être un scoreur plus qu’un simple shooteur, pouvoir marquer dans plusieurs situations. […] Je sais que je dois bosser sur mon dribble, mais aussi à la création pour moi et pour mes coéquipiers. Je veux aussi être efficace à 3-points et à mi-distance. Je bosse beaucoup sur mon tir à mi-distance. »

Se créer sa propre opportunité

À l’instar de son gros coup de chaud en playoffs au match 1, pour la première défaite infligée à l’actuel finaliste parisien sur son parquet, Tidjane Salaün n’est pas du genre à avoir froid aux yeux. Ni à prendre la grosse tête ! Même quand sa vie est sur le point de changer à jamais, avec la Draft NBA qui arrive à toute vitesse.

« C’est de nature, j’ai toujours été un peu dans l’ombre, j’ai toujours gardé les pieds sur terre. Je sais qu’il faut être patient, travailler beaucoup pour atteindre ses objectifs et dépasser les autres », conclut-il. « Ce qui m’intéresse le plus en NBA, c’est de savoir que je peux progresser et et que j’ai la confiance de l’équipe. L’opportunité, qu’on me la donne ou pas, je vais finir par me la créer. »

[Propos recueillis par visioconférence, depuis Trévise]

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