Présent à Chicago comme représentant des Wizards à la « lottery », Bilal Coulibaly était l’invité de « Run It Back« , l’émission de FanDuel, dans laquelle on retrouve Shams Charania, Lou Williams, Chandler Parsons et Michelle Beadle. Réputé pour sa défense, le Français a été interrogé sur un commentaire récent, où il estimait que Pascal Siakam était « le joueur le plus surcoté« . C’était dans une séance de questions/réponses sur les réseaux sociaux de RMC Sport, mais c’est arrivé jusqu’aux oreilles des Américains…
Quelque peu gêné que son commentaire ait fuité jusqu’aux Etats-Unis, le Français assume, même s’il tente d’adoucir la forme. « Je maintiens ce que j’ai dit » sourit Bilal Coulibaly. « Je n’ai pas dit qu’il était surcoté, mais on me demandait quelle était la superstar la plus facile à défendre. J’ai répondu Pascal. J’avais regardé les vidéos et je savais ce qu’il allait faire, quand il allait à gauche ou qu’il tournait à droite… Voilà pourquoi j’ai dit que c’était la superstar la plus facile à défendre ».
Edwards, Ingram et Durant au-dessus du lot
Michelle Beadle lui demande ensuite s’il y a d’autres joueurs du même type, qu’il estimait peut-être plus difficile à défendre. Mais le Français évite cette fois le piège de donner des noms.
Quant à savoir quelles sont les superstars les plus coriaces, son avis n’évolue pas, et il met Brandon Ingram et Anthony Edwards au-dessus du lot pour sa saison rookie, mais aussi Kevin Durant. A notre micro, il avait expliqué que l’ailier des Pelicans l’avait baptisé en NBA, et qu’il avait vécu son moment « Welcome to The NBA ».
« En fait, je n’en avais pas jusqu’à ce qu’on joue La Nouvelle Orléans il y a quelques jours et…. Brandon Ingram c’était abusé ! Il mettait tous ses tirs (ndlr : 40 points à 14 sur 23 aux tirs). Même quand je défendais super bien, que j’avais la main en l’air, que je faisais tout à la perfection, il est tellement grand et il utilise tellement bien son corps qu’il n’y avait rien à faire. Il a tout rentré et au bout d’un moment je me suis dit : ‘C’est pas possible qu’est-ce que je fais de mal’. Donc oui, Brandon Ingram… c’était ça mon ‘Welcome to the NBA ».