Aux côtés de Jayson Tatum et de Jrue Holiday, Al Horford est le grand monsieur de la victoire des Celtics dans le Game 3 à Indianapolis. Auteur de 23 points, 5 rebonds et 3 contres, l’intérieur de Boston termine la rencontre avec un superbe 7 sur 12 à 3-points.
A bientôt 38 ans, Al Horford décroche un record personnel avec ses 7 réussites, mais aussi un record NBA. Jamais un joueur aussi âgé n’avait inscrit autant de 3-points dans une rencontre de playoffs. On peut même en ajouter un 3e puisqu’il égale le record pour un pivot, détenu jusque-là par Nikola Jokic, Myles Turner et Naz Reid.
De tous ces paniers primés, le plus important, c’est celui inscrit dans le « money time » sur une superbe passe dans le dos de Jayson Tatum. Laissé seul dans le coin, Al Horford a sanctionné.
« C’était assez particulier car Jayson s’est dirigé vers le panier, il a senti qu’il avait un couloir, et là, je ne sais pas comment il l’a fait, mais il a dû improviser… » raconte Al Horford. « Jayson n’a pas cessé de faire le bon geste, à chaque fois. C’était une action incroyable de sa part, et à ce moment-là, pour moi, il s’agissait juste de prendre mon temps et de mettre dedans ! ».
Le « glue guy »
Titulaire en l’absence de Kristaps Porzingis, Al Horford est le totem de l’équipe, cette force tranquille qui permet de traverser les tempêtes, et de rebondir même lorsqu’il y a 18 points de retard. « C’était un grand Al ! Peu importe ce qu’il fait, il en impose par son leadership et sa présence » explique Jayson Tatum. « Il met des tirs, il protège le cercle… et c’est lui qui fait en sorte qu’on reste soudés. »
Même analyse chez Joe Mazzulla lorsqu’on lui demande comme Al Horford a fait la différence. « Par son sang-froid » répond le coach. « Quant ça n’allait pas bien pour nous, on est restés ensemble, et c’est en quelque sorte notre pilier. Nous étions menés, à l’extérieur, et le leadership et le calme d’Al ont permis de revenir à la normale. »