« Le mois à venir va passer très, très vite », s’enthousiasme déjà Reed Sheppard. En attendant de connaître le nom de sa future équipe, lors de la Draft du 26 juin, l’ancien shooteur de Kentucky a encore un bon mois de préparation devant lui, tandis que les franchises intéressées vont batailler pour le récupérer.
Être potentiellement choisi haut à la Draft ? « Pour moi, cela n’a pas d’importance d’être tout en haut ou non. Je vais profiter de ce processus », se détache le shooteur, susceptible d’être sélectionné à la 3e position par les Rockets.
Déjà invité à s’exprimer sur Victor Wembanyama et les Spurs, qui disposent du 4e choix, le shooteur se dit « prêt à faire tout ce qu’il faut pour gagner. Quoi qu’il arrive, cela arrivera. Et j’ai hâte d’avoir l’occasion de le faire. Et où que je sois, je vais m’éclater. »
Lui qui ne s’attend pas à « être All-Star » ou à prendre « 20 tirs par match » dès son arrivée, dit apprécier ce premier contact avec la Grande Ligue, via le « Draft Combine », terminée il y a quelques jours.
Décalé en meneur ?
« Tous les tests et autres ont été très intéressants. Le fait de pouvoir être ici et de pouvoir le faire, et en même temps de regarder les autres, c’était vraiment cool. En grandissant, on se dit que c’est ce qu’on veut faire », remarque le shooteur, considéré comme le meilleur de cette promotion, qui s’est fait remarquer par sa détente.
En NBA, il jouera probablement plus en tant que meneur de jeu que lorsqu’il partageait la ligne arrière à Kentucky avec son camarade de chambre, Rob Dillingham, qui devrait lui aussi être sélectionné dans le Top 10.
Un repositionnement potentiel qui ne l’inquiète pas du moment « qu’on gagne et que tout le monde s’amuse. […] Je vais rester moi-même, faire les petites choses, être un joueur qui fera tout ce qu’il faut pour gagner. Si on a de grands scoreurs, c’est être capable de créer pour eux, de leur générer des tirs ouverts et, quand ils sont en action, de s’écarter, étirer le terrain, peut-être de convertir un tir ou deux. »