« C’est mon gars. J’ai beaucoup appris de Reed. Il m’a appris à être calme et à aider mes coéquipiers, les petites choses. Sa mère, Stacey, et son père, je les adore. » Rob Dillingham a des choses à dire sur Reed Sheppard. Et inversement.
Les deux anciens joueurs Kentucky ont l’air autant proches sur le terrain qu’en dehors. Alors pourquoi ne pas maintenir en place ce « backcourt » en NBA, alors que les deux jeunes hommes sont attendus dans le Top 10 ?
Or, dans le Top 10 de cette prochaine Draft, une équipe serait susceptible de les récupérer tous les deux : les Spurs. Ces derniers, qui ont l’œil sur les anciens Wildcats, disposent en effet des 4e et 8e « pick », et certaines « mocks » imaginent déjà l’un ou l’autre atterrir à San Antonio. Pourquoi pas les deux ?
San Antonio, où ils pourraient donc faire équipe avec Victor Wembanyama, dont les performances n’ont pas échappé aux deux futurs rookies. « C’était la première année la plus folle depuis longtemps. Il pourrait devenir l’un des meilleurs joueurs de tous les temps. Si je joue avec Wemby, c’est évident : j’entre pour donner le ballon à Wemby », se projette déjà Rob Dillingham.
Jouer avec Victor Wembanyama, plutôt que contre lui
« Ce qu’il a fait durant sa saison rookie était ridicule et il ne va faire que s’améliorer. C’est vraiment quelqu’un avec qui on veut jouer et pas contre qui on veut jouer », complète Reed Sheppard. Ce dernier, qui s’est fait remarquer par la qualité de son tir (52% de réussite de loin en NCAA) et, à sa grande surprise, par sa détente lors du « Draft Combine », se dit prêt « à tout », aux Spurs ou ailleurs.
« Tant qu’on gagne et que tout le monde s’amuse. Je l’ai dit en allant à Kentucky, je me fiche de savoir si je dois passer le ballon, si je dois tirer, si je dois aller chercher de l’eau pour les gars. Tout ce qu’il faut pour aider l’équipe à gagner, je vais le faire », promet celui qui ne s’attend pas à shooter 20 fois par match ou de devenir All-Star dès sa première année.
Discours similaire chez Rob Dillingham, qui sortait du banc de Kentucky cette saison. « Que je sois titulaire ou non, je veux simplement jouer mon rôle et faire de mon mieux. Je peux faire tout ce que le coach veut que je fasse, que ce soit passer, tirer ou applaudir mes coéquipiers », affiche le 6e homme de l’année SEC, également très à l’aise à 3-points (44%). Des mentalités susceptibles de séduire Victor Wembanyama et les Spurs ?