Diminué par son genou, Luka Doncic reste sur un 4/23 de loin lors des deux derniers matchs face aux Clippers. Frustré, le Slovène a même l’impression de « laisser tomber » Kyrie Irving dans cette série…
« C’est son avis mais il fait tout ce qu’il peut pour ses coéquipiers » tempère Jason Kidd pour le site officiel du club. « C’est son avis, et on le respecte. Mais il ne laisse tomber personne. Il joue, il va mettre des tirs et en rater d’autres. Ça fait simplement partie du basket. Mais on croit fermement qu’au bout du compte, il va faire ce qu’il doit faire, et qu’on a une chance de remporter le Game 5 à l’extérieur ».
D’autant qu’à deux victoires partout, ce Game 5 est forcément décisif, en offrant un avantage clé au vainqueur.
Dans l’histoire des playoffs, le vainqueur du Game 5, dans une série qui était à 2-2, a ainsi remporté la série 81.7% du temps, avec 188 victoires finales pour 42 défaites.
« Souvent, dans une série, ce sont des matchs bascules » confirme Jason Kidd. « Beaucoup de personnes regardent les Games 3 et 5 comme les « matchs bascules ». D’autant plus à l’extérieur, c’est vraiment un match clé. Le gagnant prend le contrôle de la série. Donc nous allons devoir trouver un moyen de gagner à l’extérieur. »
Un meilleur « spacing » pour lui ouvrir des tirs ?
Perdre ce Game 5, pour les Mavericks, signifierait devoir remporter le Game 6 à domicile dans la foulée, puis le Game 7 à Los Angeles, pour se qualifier en demi-finale de conférence.
La meilleure option est donc de l’emporter la nuit prochaine. Mais pour cela, il faudra un Luka Doncic plus adroit.
« Ils envoient beaucoup de monde sur lui, pour le faire bosser, l’empêcher de shooter de loin ou d’envoyer ses lobs. Il doit donc essayer de scorer davantage et d’être agressif pour donner le ton d’entrée » détaille le coach.
Les Mavericks ne peuvent ainsi pas se permettre de reprendre 31 points de retard, comme lors du Game 4, avec un Luka Doncic qui enchaîne les échecs derrière la ligne à 3-points, en isolation…
« On peut essayer de lui offrir un meilleur spacing » conclut également PJ Washington. « Nous ne lui avons pas offert assez de bonnes options, ce qui l’a amené à prendre des tirs difficile, face à plusieurs joueurs. »