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Power Rankings | Les Nuggets se placent dans le sprint final

NBA – Alors que la fin de saison approche à grands pas, les Celtics ont fait le trou à l’Est, quand les Nuggets, les Wolves et le Thunder sprintent toujours à l’Ouest.

Les Denver Nuggets de Nikola JokicIl ne reste plus que quelques matchs avant la fin de la saison régulière, et le début des choses très sérieuses, avec le « play-in » puis les playoffs, afin de désigner l’équipe qui succédera aux Nuggets, champions en titre. La bataille pour le positionnement dans la dernière ligne droite promet donc d’être intense, alors que certaines équipes montent en puissance quand d’autres souffrent…

Après avoir validé la première place de l’Est, et sans doute bientôt de la ligue, Boston (59-16) plane toujours, avec une efficacité offensive encore plus folle depuis le All-Star Break, avec 126.9 points inscrits sur 100 possessions ! Les hommes de Joe Mazzulla sont ainsi la formation qui prend le plus de 3-points en NBA sur la période (42.3 tentatives par match), tout en étant l’équipe la plus adroite dans l’exercice (41.4%). Forcément, cela leur permet d’exploser pas mal de défenses. La question, c’est de savoir s’ils ne s’appuient pas trop sur cette arme en amont des playoffs, avec le risque d’en être trop dépendant, alors que leur gestion du « money-time » interroge aussi toujours.

À l’Ouest, Denver (53-23), Minnesota (52-23) et Oklahoma City (52-23) se tiennent toujours dans un mouchoir de poche et tout peut encore évoluer sur le podium de la conférence.

Les trois équipes se lancent ainsi dans ce sprint final en sachant également que l’important est aussi d’attaquer les playoffs dans le meilleur état de forme possible. Chez les Nuggets, on attend ainsi le retour de Jamal Murray, tandis que les Wolves espèrent retrouver Karl-Anthony Towns en playoffs, quand Anthony Edwards semble tirer la langue. Enfin, au Thunder, c’est Shai Gilgeous-Alexander qui doit soigner quelques petits bobos.

Des outsiders dans le doute

Derrière ce quatuor qui reste solide malgré les blessures, c’est beaucoup moins clair. Toujours à la 2e place de l’Est, Milwaukee (47-28) n’a pas trouvé de certitudes avec l’arrivée de Doc Rivers. Le jeu plus axé sur le duo Damian Lillard – Giannis Antetokounmpo n’a ainsi pas produit des effets miraculeux, et la fébrilité de l’équipe à l’extérieur, avec une dernière défaite sur le parquet des Wizards, a de quoi inquiéter les fans…

Ambiance assez similaire à Cleveland (46-30), en grosse difficulté depuis le All-Star Break. Les différentes blessures ont miné l’identité de jeu développée en décembre et janvier, et les Cavaliers n’arrivent pas à se relancer alors que les playoffs approchent à grands pas. Vont-ils pouvoir conserver leur 3e place à l’Est ?

À l’Ouest, les LA Clippers (47-28) sont d’ailleurs dans une situation également similaire. Pour le moment, ils sont toujours à la 4e place de la conférence, avec donc l’avantage du terrain au premier tour des playoffs, mais la défense s’est effondrée ces derniers temps, avec des problèmes pour répéter les efforts nécessaires de ce côté du parquet. Et en attaque, James Harden semble souvent à côté de ses baskets et globalement inefficace, notamment lorsqu’on le prive de ses options préférées sur le pick-and-roll, quand le genou de Kawhi Leonard grince.

La bataille pour la terre du milieu

Dans les deux conférences, les places pour les derniers strapontins directement qualificatifs pour les playoffs valent cher. Orlando (44-31), New York (44-31), Indiana (43-33), Miami (42-33) et Philadelphie (41-35) vont ainsi sans doute batailler jusqu’au bout pour intégrer le Top 6 de l’Est.

Le Magic et les Knicks peuvent même viser le Top 3, si les Cavs continuent de glisser. Avec leur solide défense, Paolo Banchero & Co. poursuivent leur belle campagne, même si leurs limites offensives restent un problème. Quant aux Knicks, ils s’appuient sur leur identité, chère à Tom Thibodeau, avec des soldats qui jouent beaucoup, mais leur campagne en playoffs dépendra des retours au jeu de Julius Randle et OG Anunoby, qui sont toujours flous.

Restructurés lors de la « trade deadline », avec le départ de Buddy Hield et l’arrivée de Pascal Siakam, les Pacers digèrent encore les changements, en ayant gagné en défense, mais perdu en attaque, sans compter que Tyrese Haliburton a traversé une grosse crise d’adresse et que Bennedict Mathurin ne reviendra pas cette saison.

Le Heat peut de son côté s’appuyer sur sa défense et l’habitude de voir Jimmy Butler se transcender lors des joutes de fin de saison. Comme le dit Josh Hart, l’ailier floridien est comme un fan de jeu vidéo qui fait les quêtes annexes durant la saison régulière avant de se concentrer sur le scénario principal en playoffs. Reste que Miami a frôlé la correctionnelle l’an passé lors du « play-in » et que ce jeu est particulièrement dangereux…

Quant aux Sixers, le retour de Joel Embiid change évidemment tout, et permet de rêver à nouveau.

Power Rankings après le All-Star GameReprésentation de l’efficacité offensive et défensive depuis le All-Star Break

À l’Ouest, ça va se battre aussi jusqu’au bout entre Dallas (45-30), New Orleans (45-30), Sacramento (44-31), Phoenix (44-31), LA Lakers (43-33) et Golden State (41-34).

Bien malin celui qui pourra déterminer qui ira directement en playoffs et qui devra passer par le « play-in ». Avec leurs quelques défaites supplémentaires, les Lakers et les Warriors auront sans doute du mal à réintégrer le Top 6 d’ici la fin de la campagne, mais ils ne seront sans doute pas bons à prendre dans les matchs à la vie à la mort.

Forts de leur belle série, stoppée par les Warriors, les Mavericks mènent le groupe mais si l’équipe a plus de taille, l’extrême dépendance de la formation de Jason Kidd au tandem Luka Doncic – Kyrie Irving semble limiter ses perspectives en playoffs. Difficile également de voir jusqu’où peuvent aller les Pelicans en playoffs, eux qui attendent le retour de Brandon Ingram et qui sont en quête du meilleur équilibre collectif possible…

Quant aux Kings, avec les forfaits de Malik Monk et de Kevin Huerter, ils ont perdu de leur force de frappe offensive, et pas sûr qu’ils effraient beaucoup de monde à l’approche des playoffs. Les Suns restent eux une énigme. Leur « Big Three » peut faire tomber n’importe qui sur un match, mais l’alchimie collective reste en chantier. À quelques jours de la fin de la saison régulière, ce n’est pas rassurant, comme les multiples quatrièmes quart-temps ratés.

Au mieux le play-in ?

À l’Est, Chicago (36-40) et Atlanta (35-40) semblent destinés à s’affronter en play-in, afin de pouvoir ensuite défier le perdant du match entre le 7e et 8e, pour dans la foulée affronter les Celtics au premier tour…

Difficile de voir les Bulls et les Hawks aller très loin, même si ces derniers peuvent récupérer Trae Young d’ici la postseason. À l’Ouest, Houston (38-37) a reperdu du terrain sur les Warriors et avec trois défaites de plus et pas de « tie-breaker », les Rockets auront bien du mal à accrocher le Top 10 de leur conférence.

Néanmoins, pour Jalen Green et compagnie, une fin de saison avec de l’enjeu jusqu’au bout est déjà une victoire.

Des équipes en roue libre… et les Spurs

Au fond de la classe, on retrouve les équipes dont la saison est finie depuis longtemps, et d’autres qui ont lâché en cours de route. Brooklyn (29-47) peut encore mathématiquement se hisser en play-in, mais plus personne n’y croit chez les Nets, alors que Utah (29-47) reste sur dix défaites de suite, et Toronto (23-52) sur 14…

Memphis (25-50) voudra sans doute tourner au plus vite la page de cette saison noire, alors que Portland (19-56), Charlotte (18-57), Washington (15-61) et Detroit (13-62) ne pensent déjà plus qu’à la Draft.

Les Pistons de Cade Cunningham espèrent tout de même peut-être améliorer un peu leur bilan, histoire d’éviter de s’adjuger le plus mauvais record de l’histoire du club (16-66), qui date de 1979/80. C’est peut-être aussi un objectif pour San Antonio (18-58) et Victor Wembanyama, qui ne sont qu’à deux victoires du plus mauvais bilan de l’histoire de la franchise texane (20-62), enregistré en 1996/97, lors de la première saison de Gregg Popovich.

Mais les Spurs sont un peu à part dans la voiture-balai car ils affichent un bien meilleur niveau de jeu depuis le All-Star Game. De quoi au moins leur permettre de quitter la dernière place de la conférence Ouest ?


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