Ça plane pour les Mavericks

« On était là il y a, quoi, deux semaines ? On venait de perdre cinq matches et on se demandait, dans le vestiaire, comment se retrouver sur la même longueur d’onde. » Kyrie Irving n’a pas oublié cette période compliquée, juste après le All-Star Game et jusqu’à début mars, où lui et les Mavericks ont été inquiétants.

Depuis, ils sont sur neuf victoires en dix matches et la dernière de 36 points face aux Kings montre bien que les Texans sont en pleine forme.

« On n’envoie pas de messages », assure Jason Kidd. « On prend les choses les unes après les autres, comme les possessions. On sait où on en est et à quel point ce road trip est important. Ce n’est que le deuxième match sur cinq. On doit encore jouer Sacramento vendredi et ce sera une équipe différente. »

Ce qui est particulièrement intéressant, c’est le niveau défensif des Mavericks. Le Jazz était bloqué à 64 points après trois quart-temps lundi et le lendemain, les Kings étaient eux à 68 points après 36 minutes. On peut aussi renvoyer aux 105 points encaissés face aux Nuggets il y a quelques jours.

Le meilleur moment pour bien défendre

La défense, si défaillante pendant la crise mais aidée par les présences de Daniel Gafford (une défaite en douze matches dans le cinq majeur) et PJ Washington, est désormais en place.

« Si les coaches voudraient que la défense soit parfaite dès le training camp, ça prend parfois un peu de temps », rappelle l’entraîneur de Dallas. « Néanmoins, il n’y a pas de meilleure période pour défendre que mars, quand les choses sérieuses commencent. Et notre attaque est une des meilleures de la ligue. »

Avec 55% de réussite au shoot, 56% à 3-pts, 34 passes décisives pour neuf ballons perdus, Kyrie Irving et ses coéquipiers ont déroulé offensivement face aux Kings.

« Cela fait du bien de savoir que, sur nos pénétrations et nos ballons dans la raquette, on peut créer des opportunités pour tout le monde. On obtient des tirs ouverts et en rythme. Et quand c’est le cas, on est encore plus dur à battre », constate le meneur de jeu des Mavericks. « On attaque bien le panier mais dès que les shoots de loin tombent dedans, la défense monte sur nous, fait des prises à deux. Et comme elle enlève le ballon à Luka Doncic et moi, ça offre des chances aux autres. »

PJ Washington s’est même permis de shooter à 4/6 à 3-pts. « J’ai confiance. Je suis dans la salle au quotidien et ma confiance n’a jamais varié. Je prends les tirs ouverts », explique ainsi l’intérieur, qui a donc le vent dans le dos, comme ses camarades. « Tant qu’on reste ensemble et qu’on s’occupe de nous, on ne s’intéresse pas aux autres. Si on joue un tel basket chaque soir, on sera difficile à battre. »