Tout était pourtant bien parti pour le Heat, puisque les joueurs d’Erik Spoelstra commencent la rencontre sur un 14-2 ! Les Pelicans répondent, eux aussi, avec un 14-2, avec un Trey Murphy III adroit de loin. Ce qui n’est pas le cas pour Miami, qui insiste à 3-pts sans réussite. New Orleans est ainsi devant après douze minutes (20-21).
La défense de zone des Pelicans gêne terriblement une équipe de Miami en souffrance offensivement. CJ McCollum, muet en premier quart-temps, enchaîne les paniers dans le deuxième quart-temps et l’écart monte à dix points. Au moment de rejoindre les vestiaires, le Heat peut s’estimer heureux de n’avoir que quatre unités de retard (42-46).
Les choses s’équilibrent en troisième quart-temps (66-76) avant un coup d’accélérateur en début de quatrième, avec un 8-0 pour les Pelicans. CJ McCollum est encore à la manœuvre et le match est plié.
Les dernières minutes n’ayant aucun intérêt, si ce n’est d’ouvrir les bancs (88-111). Au lendemain d’une défaite à Orlando et de la mauvaise nouvelle concernant Brandon Ingram, blessé et absent deux semaines, les Pelicans ont montré qu’ils étaient très solides.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– CJ McCollum brille, Zion Williamson discret. L’arrière a mis un quart-temps pour se chauffer mais ensuite, avec 20 points dans le deuxième et troisième quart-temps, il a été tranchant et adroit. Parfois gourmand aussi, sans que cela nuise à se prestation, terminée avec 30 points à 6/12 à 3-pts. Parfait pour faire oublier un Zion Williamson pas dans ses baskets. Pas agressif et peu économe (cinq ballons perdus), l’intérieur des Pelicans n’était pas dans son match, voire méconnaissable.
– Le Heat en souffrance en attaque. Si New Orleans a fait un match très sérieux et dominé les débats, c’est aussi parce que le Heat n’a pas réussi le sien. Certes, cela s’explique en partie par la très bonne défense des Pelicans, mais Jimmy Butler et sa bande ont (encore une fois) montré des signes de faiblesse en attaque. Ils affichaient un affreux 5/26 à 3-pts à la pause et finiront à 27% de réussite derrière l’arc. Jimmy Butler aussi a manqué de tranchant, en étant loin du jeu trop souvent. Et avec 88 petits points, les Floridiens ont réalisé une des pires prestations de leur saison.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.