Le couperet est tombé samedi soir : la blessure au pied droit de Zach LaVine le contraint à passer sur le billard, et à louper la fin de saison. Une énième saison frustrante pour l’ancien All-Star, mais aussi pour les Bulls, qui devaient déjà composer avec l’absence de Lonzo Ball.
Du côté de la direction, on envisageait de se séparer de Zach LaVine, et forcément, ça bouscule leurs plans. S’ils ont un plan B, tous les regards se tournent vers DeMar DeRozan dont la valeur marchande reste élevée. Qu’en pense-t-il, alors que les trente franchises ont encore quatre jours pour monter des échanges.
Transféré dans la semaine ?
« Je suis nul pour planifier les choses » assure l’arrière/ailier de Chicago. « C’est probablement mon plus grand ennemi dans la vie. Certaines personnes aiment tout noter dans leur agenda, sur ce qu’elles doivent faire pendant la semaine. Cela me rendrait fou. Je vis vraiment ma vie au jour le jour. Si je me mets à penser à l’avenir, je vais devenir fou. Et je préfère ne pas être comme ça. Je vis au jour le jour et je me prépare à tout ce qui peut arriver. C’est mon approche de la vie. »
Pourtant, l’été prochain, DeMar DeRozan a la possibilité d’être free agent, et dans la crainte de le perdre sans contrepartie, ses dirigeants pourraient l’échanger. Mais l’ancien joueur des Raptors préfère qu’on évoque Zach LaVine plutôt que son avenir personnel.
Une confiance absolue dans cet effectif
« Avant tout, il faut s’inquiéter de sa santé, et de son retour à 100% », demande DeMar DeRozan. « Dans ce genre de situation, j’essaie toujours de regarder au-delà du basket. Il y a beaucoup de choses que nous traversons en tant qu’athlètes. Quand on traverse une situation comme celle-là, je suis sûr que c’est frustrant et difficile pour lui. C’est un autre type d’obstacle mental qu’il doit franchir et je lui souhaite le meilleur ».
Sur le plan collectif, il maintient sa confiance dans ce groupe qui a su redresser la barre sans… Zach LaVine.
« J’ai confiance en eux et je sais que nous pouvons rivaliser avec n’importe qui. Nous l’avons démontré », rappelle DeMar DeRozan. « C’est dommage que nous ayons eu tant de blessures. Mais vu ce que nous avons vécu et vu comment nous avions commencé, je suis très confiant ».