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Ricky Rubio : « J’étais perdu. Je ne savais pas qui j’étais. Je devais me reconstruire »

NBA – Le fait d’avoir été exposé si jeune sur la scène basket a visiblement eu un impact dans la construction de Ricky Rubio, qui a récemment annoncé sa retraite NBA.

Ricky RubioLe 24 août 2008 à Pékin, face aux monuments du basket que sont Kobe Bryant, LeBron James, Dwyane Wade, Chris Paul ou encore Carmelo Anthony, se présente un gamin de 17 ans : Ricky Rubio. Il est titulaire d’une équipe d’Espagne qui va jouer les yeux dans les yeux avec les Américains, lors de cette finale olympique, considérée comme « le plus beau match de tous les temps ».

« Je n’avais pas peur et je dirais que je ne voyais pas le mauvais côté. J’ai toujours pensé aux bons côtés et j’ai apprécié cette finale », décrit, plus de 15 ans plus tard, l’Espagnol à The Athletic qui consacre un long papier à sa carrière NBA. Carrière qui s’est officiellement terminée début janvier, avec l’annonce par le joueur d’arrêter « [s]on activité professionnelle pour prendre soin de [s]a santé mentale ».

Lui qui reprend le chemin de l’entraînement avec Barcelone n’en dit pas davantage aujourd’hui sur les démons qui ont altéré son équilibre psychologique. Lui qui dit avoir « toujours essayé d’être positif ». « Parfois, je me mentais à moi-même en me disant : ‘Ne ressens pas ça parce que cela pourrait t’arrêter … En fin de compte, si tu te mens à toi-même, cela peut te rattraper d’une mauvaise manière, comme ce qui m’est arrivé. Il faut donc être fidèle à soi-même », développe-t-il.

En ligue espagnole dès 14 ans

Plus jeune, a-t-il seulement eu l’occasion d’être pleinement lui-même et d’exprimer ses sentiments (« Peut-être parce que je suis quelqu’un de très sensible, mais j’ai dû parfois cacher mes sentiments et cela ne m’empêche pas d’être performant ») en dehors des terrains de basket ? L’adolescent de l’époque n’avait que 14 ans lorsqu’il a fait ses débuts dans la ligue espagnole ACB en 2005, soit le plus jeune joueur de l’histoire de cette compétition.

Nommé meilleur jeune européen FIBA à trois reprises (2007, 2008 et 2009), Ricky Rubio a été emporté par un tourbillon sportif sur lequel il n’avait pas la main : « C’est venu si vite et si naturellement que je n’ai même pas eu le temps de me demander si je voulais devenir professionnel. C’était ‘Je suis professionnel’. »

Avec le recul, Ricky Rubio se demande si le fait d’avoir été propulsé sur le devant de la scène si jeune l’a empêché d’avoir la chance d’être un enfant. « C’est dur et difficile à faire parce qu’on n’a, parfois, probablement qu’une seule chance dans la vie. Si tu ne sautes pas dans ce train, tu ne sais pas ce qui se serait passé. Mais j’aurais aimé profiter davantage de ce stade de ma vie », admet le meneur de jeu, qui regrette de n’avoir pas été « plus honnête » avec lui-même.

Très marqué par la mort de sa mère

Un « train » qui l’a fait connaître des expériences plus ou moins heureuses dans la Grande Ligue, dans le Minnesota, l’Utah, à Phoenix et enfin à Cleveland.

Partout où il est passé, celui qui n’a jamais été connu pour ses qualités de shooteur a fait parler ses qualités de passeur hors-pair. Et ainsi de se faire une place au sein des meneurs de jeu « purs » qui comptent en NBA.

Mais les démons intérieurs de celui qui avait déjà failli tout plaquer lors du décès de sa mère Tona, d’un cancer du poumon en 2016, et « ces jours où tout était sombre » ont fini par le rattraper : « J’étais perdu. Je ne savais pas qui j’étais. Je devais me reconstruire. Je pense que beaucoup de gens finissent par avoir ce moment dans leur vie où ils doivent se reconstruire parce qu’ils ont perdu de vue le but de leur vie. Heureusement, je me suis arrêté à temps. »

À 33 ans donc, en quittant un train qui ne l’a peut-être pas conduit à la destination imaginée.

« Parfois, j’aurais aimé avoir une meilleure carrière NBA. Parfois, j’aurais aimé avoir un titre. Parfois, je pense à ma carrière, mais au bout du compte, je me suis beaucoup amusé. J’ai pris du plaisir. Y-a-t-il y a eu des moments difficiles ? Bien sûr. Ce n’est pas une histoire parfaite. Mais j’ai beaucoup appris, je me suis fait beaucoup d’amis et j’ai beaucoup grandi. […] Je suis encore en train de me remettre d’un grand choc, mais je sais que le basket est une grande partie de ce que je suis. »

Ricky Rubio Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2011-12 MIN 41 34 35.7 34.0 80.3 0.5 3.7 4.2 8.2 2.4 2.2 3.2 0.2 10.6
2012-13 MIN 57 30 36.0 29.3 79.9 0.8 3.3 4.0 7.3 2.5 2.4 3.0 0.1 10.7
2013-14 MIN 82 32 38.1 33.1 80.2 0.7 3.4 4.2 8.6 2.7 2.3 2.7 0.1 9.5
2014-15 MIN 22 32 35.6 25.5 80.3 0.9 4.8 5.7 8.8 2.7 1.7 2.9 0.1 10.3
2015-16 MIN 76 31 37.4 32.6 84.7 0.5 3.8 4.3 8.7 2.6 2.1 2.5 0.1 10.1
2016-17 MIN 75 33 40.2 30.6 89.1 0.9 3.2 4.1 9.1 2.7 1.7 2.6 0.1 11.2
2017-18 UTH 77 29 41.8 35.2 86.6 0.6 4.0 4.6 5.3 2.7 1.6 2.7 0.1 13.1
2018-19 UTH 68 28 40.4 31.1 85.5 0.5 3.1 3.6 6.1 2.7 1.3 2.7 0.2 12.7
2019-20 PHX 65 31 41.5 36.1 86.3 0.7 4.0 4.7 8.8 2.6 1.5 2.7 0.2 13.0
2020-21 MIN 68 26 38.8 30.8 86.7 0.4 2.9 3.3 6.4 2.0 1.4 1.6 0.1 8.6
2021-22 CLE 34 29 36.3 33.9 85.4 0.4 3.7 4.2 6.6 2.2 1.4 2.7 0.2 13.1
Total   665 30 38.9 32.6 84.3 0.6 3.5 4.2 7.6 2.5 1.8 2.6 0.1 11.1

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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