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LeBron James : chronique d’une saison pas comme les autres

Le coup était presque parfait : passer de paria à champion en moins d’un an.

Transformer un choix sportif plutôt compréhensible mais basé sur une communication désastreuse en coup de génie. Débarquer dans une nouvelle équipe, et en devenir le patron.

Tels étaient les défis de LeBron James pour la saison 2010-2011, l’ancien MVP a réussi une bonne saison avant de dominer les playoffs puis de s’effondrer en Finals. James est monté très haut avant de descendre très bas. Il va devoir une nouvelle fois réfléchir sur lui-même. Son jeu n’est pas encore exempt de défauts. Son mental aussi.

Retour sur une saison pas comme les autres pour LeBron James, qui passe par Cleveland, Boston et Chicago avant de terminer à Miami, par une défaite…

Il fait taire Cleveland

Préparé comme jamais, James entame sa saison avec une seule et unique mission : remporter le titre NBA. Double MVP en titre, James n’a quasiment plus rien à prouver d’un point de vue basket, seul son mental reste friable. Et pour la première fois de la saison, son mental est mis à l’épreuve, le 2 décembre à Cleveland contre toute une équipe, une ville, un état même.

Il marque 38 pts, et domine ses démons. Mentalement James n’a pas craqué. On se dit alors qu’il a franchi un palier avec la présence de Dwyane Wade à ses côtés. Ce match est le déclic de la saison de Miami, ainsi que celui de Cleveland. James est dans un rythme de MVP mais il n’en a que faire, son objectif est plus collectif.

Il terrasse Boston et Chicago

En playoffs, James devient un autre joueur notamment en fin de match. Dix pts en deux minutes dans le match 5 contre Boston. Il s’écroule sur son parquet, comme soulagé d’avoir enfin battu les Celtics, les mêmes qui l’avaient éliminé en 2008 et 2010.
Contre Chicago, il nous montre une nouvelle facette de son jeu. Sa défense est meilleure que par le passé et il arrive à contenir le MVP de la saison, Derrick Rose.
James arrive donc en Finals avec l’étiquette de meilleur joueur du monde, enfin en harmonie avec son jeu, enfin prêt pour gagner ce titre.

Un air de déjà-vu contre Dallas

Mais contre Dallas, la belle machine s’enraye, pas une performance à plus de 25 pts et des chiffres en dernier quart-temps indigne de son statut. Comme contre Boston l’an dernier, James a été submergé par la pression et par sa pression. Il s’en est mis beaucoup sur ses épaules et bien que son meilleur ami, Wade joue un basket fantastique, il disparait.
Comme l’an dernier, il délivre un triple double sans saveur pour le match le plus important de sa carrière. Comme si, tellement fort, il pouvait banaliser l’exceptionnel mais tellement faible, il ne pouvait pas assurer l’essentiel : jouer et marquer pour gagner.

James apprend à perdre

Après huit saisons dans la ligue, et à 26 ans, James apprend tout simplement à perdre. Pour certains observateurs, son manque de vécu universitaire l’handicape lors des très grands matches. La vérité se trouve peut être aussi dans sa philosophie de jeu. James est plus un Magic Johnson qu’un Michael Jordan mais surtout il n’a tout simplement peut-être pas encore un esprit de compétition assez développé. S’il détestait autant la défaite, il n’aurait jamais accepté de ne marquer que 2 pts dans les derniers quart-temps du match 4 et 5. Jordan et Bryant, pour ne citer qu’eux, ne l’auraient jamais toléré. Jamais.

Il sera le lieutenant de Dwyane Wade…

Avec seulement 17.8 pts de moyenne en Finals contre 26.7/m en saison régulière (une baisse record) et 26/m en playoffs, James a clairement montré une faille mentale. Problème personnel ou non, James n’a pas été à la hauteur de l’événement. L’an dernier aussi était évoqué un problème personnel pour expliquer la défaite contre Boston, le bénéfice du doute laissait planer sur la crédibilité de cette rumeur. Mais cet année, la coïncidence est très troublante. Cette faillite permet de clore le débat sur l’identité du patron de Miami, c’est Wade. Lui a réussi à élever son niveau de jeu en Finals, lui n’a pas eu peur de prendre les gros shoots, lui était présent tout simplement. La saison prochaine et dorénavant, le patron du Heat de Miami sera Wade, la discussion est close.

… mais James a besoin de son aide

D’ailleurs Wade doit plus aider son ami. Ils ont traversé la saison main dans la main, sur le terrain et en conférence de presse. Mais durant la Finals, jamais Wade n’est venu aider James. Lorsque les deux font le show, l’osmose est présente mais dans les moments de doute, Wade, plus vieux (29 ans) et fort de l’expérience de 2006 doit le soutenir, voire lui remonter les bretelles comme Jordan, Bryant ou encore Garnett le font avec leurs coéquipiers. Quand tout va bien les deux forment un tout, lorsque que ça va mal, ils se divisent.

Un travail au poste bas

Dès la première défaite de la saison contre Boston, James avait annoncé vouloir travailler son jeu en poste bas. Plus de 100 matches après, l’évolution n’est pas encore visible. Il n’est clairement pas à l’aise dans cette position malgré un physique parfait (2m03 – 113 kg) pour prendre l’avantage dans cette configuration. Son adversaire des  Finals, Shawn Marion a réussi cette transformation alors qu’il est largement en-deçà du niveau technique de James. Souvenez-vous aussi de cette action où LeBron se retrouve avec Barea sur le dos. A priori, il ne devrait en faire qu’une bouchée dos au panier. A l’arrivée, une faute offensive !
D’un point de vue basket, c’est sa seule faiblesse notable, vu qu’il est bien meilleur en défense depuis son arrivée en Floride.

Il devra aller chercher son titre

James a expliqué que son échec était juste une question de timing (« mon temps n’est pas venu »). Ce n’est pas une excuse lorsque l’on est double MVP et amené à être l’un des meilleurs joueurs de tous les temps. Ce titre ne va pas venir dans les mains de LeBron tout seul, il faudra aller le chercher. Miami et James attisent une antipathie rarement vue dans le monde du sport. On l’a constaté pendant la Finals : tous les états américains excepté la Floride souhaitaient un titre de Dallas et plusieurs entraîneurs de la ligue ont donné des conseils au staff texan.

Tout le monde ou presque est donc contre James. En conséquence, il sait que personne ne lui fera de cadeau pour l’obtention du titre NBA. Tous les moyens nécessaires seront utilisés pour vaincre James et Miami.

LeBron James doit donc devenir plus grand que tous ses ennemis ainsi que de ses peurs et pour l’instant le constat est clair : il n’est pas à la hauteur.

Crédit photo : Keith Allison

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