Qui pourra empêcher Joel Embiid d’aller chercher un deuxième titre de MVP d’affilée ? La question se pose après sa démonstration de puissance et d’efficacité face aux leaders de la NBA, et la paire Gobert-Towns.
Pourtant privés de Nicolas Batum, puis de De’Anthony Melton en deuxième mi-temps, les Sixers s’imposent 127-116 avec 86 points du duo Maxey-Embidd. Le pivot camerounais plante 51 points, tandis que son jeune meneur en ajoute 36 !
Les Wolves avaient pourtant pris le meilleur départ dans un round d’observation, très âpre, avec deux défenses déjà très agressives. Anthony Edwards ponctue un 8-0 mais la sortie rapide de Rudy Gobert, plombé par les fautes, va tout changer. Le duo Maxey-Embiid se trouve bien au large, et la paire Beverley-Melton fait mouche de loin. Les Sixers ont pris les commandes du match (26-19).
Les Sixers sont lâchés et leur force de frappe impressionne. Marcus Morris, Tobias Harris et évidemment Tyrese Maxey font très mal, et l’écart atteint les 10 points (38-28). Le retour en jeu de Rudy Gobert fait le plus grand bien, et même si Anthony Edwards loupe le « poster dunk » du siècle sur Joel Embiid, les Wolves retrouvent des couleurs (42-41). Pour les Sixers, une seule solution : donner la balle à Joel Embiid. À mi-distance, il prend le dessus sur Gobert, puis Towns, et à la pause, Philly reste devant (64-60).
Joel Embiid fracasse le cercle !
Au retour des vestiaires, bis repetita. Les Wolves signent un 13-0 pour reprendre les commandes. Philly n’a pas de réponse à donner à un Anthony Edwards en lévitation (73-66). La bonne nouvelle, c’est que Rudy Gobert maitrise ses fautes, et c’est lui, au alley-oop, qui donne six points d’avance (78-72). Mais le Français prend juste derrière sa 4e faute, et sa sortie a les mêmes conséquences qu’en premier quart-temps…
Joel Embiid a le champ libre. Il nous gratifie d’abord d’un dunk renversé ligne de fond, puis d’un autre monstrueux en toute fin de quart-temps, il redonne l’avantage aux Sixers (90-87).
Les Wolves serrent bien leur défense mais Tyrese Maxey frappe à son tour. Ce « one-two punch » des Sixers fait très mal, et le meneur de Philly signe un 10-0, quasiment tout seul, pour faire le break (110-96). C’est le plus gros écart du match. Le retour de Rudy Gobert fait à nouveau du bien, mais Joel Embiid est injouable.
Son « fadeaway » fait très mal au Français. Et lorsqu’il loupe un lancer-franc, il prend le rebond offensif, et marque encore en « fadeaway ». Les Wolves ont craqué, et Philly s’impose 127-113 dans une rencontre qui a tenu toutes ses promesses.
CE QU’IL FAUT RETENIR
– La folle série de Joel Embiid. Absent de la première manche à Minneapolis, Joel Embiid a signé son 7e match en carrière à 50 points et plus. C’est aussi son 12e match de suite avec au moins 30 points et 10 rebonds. C’est la plus longue série depuis plus de 50 ans…
– Les fautes de Rudy Gobert. Joel Embiid signe un 17 sur 18 aux lancers-francs, et ça en dit long sur son agressivité. Rudy Gobert a pris deux fautes en trois minutes, et il n’a joué que 24 minutes… Tant qu’il était sur le terrain, les Wolves ont tenu le choc, mais à chaque sortie, son adversaire en a profité. Comme dans la deuxième partie du 3e quart-temps où il a totalement fait exploser la défense !
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.