Si les Cavaliers ont loupé leur entame de saison, c’est essentiellement parce qu’il manquait Darius Garland et Jarrett Allen. Mais les deux All-Stars sont de retour, et cette nuit, ils ont joué un rôle essentiel dans la victoire face aux Warriors. La première depuis Noël 2016 face à Golden State.
Un succès référence puisque les coéquipiers de Stephen Curry restaient sur cinq victoires de suite, mais aussi dans la manière. On a vu du très bon Cleveland, et les partenaires de Donovan Mitchell (31 points) ont le potentiel pour s’installer durablement dans le Top 4 de leur conférence.
« Darius simplifie le jeu de tout le monde » témoigne Donovan Mitchell. « Il est comme ça… Il nous a manqué lors des premiers matches, et c’est bon de le revoir avec nous ».
La paire Mobley-Allen verrouille la raquette
Auteur de 24 points et 7 passes, Darius Garland apporte du rythme, de la création, et surtout il permet à Donovan Mitchell de se concentrer sur le scoring. Même chose pour Jarrett Allen, dont la présence libère Evan Mobley.
Les deux ont formé une barrière quasi infranchissable cette nuit, que ce soit par leur envergure ou leur capacité à verrouiller le rebond.
« Les deux ont simplement réalisé un boulot phénoménal par leur capacité à faire l’effort supplémentaire » souligne JB Bickerstaff. « Evan évidemment, mais aussi Jarrett, mais les rebonds ne sont pas allés vers eux. Ils se sont battus pour les prendre. Ils savaient qu’on en avait besoin. Notre défense commence et se termine par nos intérieurs. On le sait, les deux sont là, à protéger la raquette, à protéger leurs coéquipiers, mais aussi à nous aider à verrouiller les positions. »
« Si nous partageons le ballon, vu le talent que nous avons sur le terrain, nous ne serons pas faciles à battre »
Avec un groupe au complet et une victoire référence, les Cavaliers peuvent enfin lancer leur saison, et leur coach insiste sur l’aspect défensif et le collectif.
Même s’il y a de très fortes individualités, Cleveland ne pourra viser plus haut que par son collectif.
« Nous formons une équipe et la seule chose qui compte pour nous, c’est notre collectif », insiste JB Bickerstaff. « Nous ne sommes pas une bande d’individualités qui viennent de se réunir dans le vestiaire. Tout ce que nous prêchons à nos gars, et tout ce à quoi ils ont adhéré, c’est de faire des choses les uns pour les autres, de se soucier les uns des autres, de jouer le jeu les uns avec les autres. Si nous partageons le ballon, vu le talent que nous avons sur le terrain, nous ne serons pas faciles à battre. »