Tout au long des playoffs, Dallas s’est appuyé sur sa défense de zone pour surprendre tous ses adversaires. Face à Miami, pourtant, ils l’ont rangé au placard car le Heat parvient à faire les décalages pour trouver ses shooteurs.
Hier, dans un quatrième quart-temps décisif, Rick Carlisle a néanmoins décidé de réutiliser cette arme défensive oubliée. Et ça a marché, pour limiter le Heat à 14 points dans l’ultime période. Et s’assurer la victoire.
Evidemment, le but était de ralentir un Dwyane Wade qui, s’il a l’espace pour pénétrer, devient totalement incontrôlable. Avec un LeBron James passif, l’expérience était à tenter, et a réussi. Même si Rick Carlisle préfère mettre en avant la performance des ses joueurs plutôt que son choix tactique.
« Les schémas que nous utilisons ne sont pas très complexes, » assure le coach. « C’est juste une question de volonté. »
C’est aussi ce que déclare Tyson Chandler pour expliquer pourquoi son équipe a réussi à gagner la bataille du rebond dans le dernier quart-temps, malgré la zone qui offre souvent des secondes chances aux attaquants.
Outre les systèmes, ce que retient surtout Rick Carlisle, c’est à quel point son équipe est solide mentalement pour se retrouver menée à chaque match et réussir, inlassablement, à revenir dans les derniers instants pour jouer la victoire.
« Nous sommes une équipe dure. Nous n’avons pas l’apparence d’une équipe méchante, mais c’est le groupe le plus dur mentalement que j’ai jamais coaché. »
Pourtant, Rick Carlisle a eu sous ses ordres les Pistons de Chauncey Billups et Ben Wallace. Ou les Pacers, version Reggie Miller, Ron Artest et Stephen Jackson…