« C’est un tournant pour nous. Nous avions besoin d’un match comme ça. Je pense que nous sommes capables d’aller gagner chez eux« .
Auteur de 26 pts et 16 rbds face au trio Wallace-Varejao-Smith, Kevin Garnett a peut-être raison. Il fallait que les Celtics soient en danger dans leur salle pour qu’ils se réveillent.
Menés de 14 points dans le deuxième quart-temps face à un LeBron James retrouvé (23 pts dans les 20 premières minutes, mais seulement 12 ensuite), les Celtics ont fait preuve de force mentale pour revenir dans le match, puis finalement s’imposer 96-89 au cours du meilleur match de la série.
« On le sait, ils n’ont qu’à gagner à domicile pour aller en finale de conférence. On le sait et ils le savent. Donc, c’est à nous de prendre des risques » explique un Zydrunas Ilgauskas, pour une fois effacé.
Mais prendre des risques ne suffit pas. Il faut aussi assurer les choses simples comme les lancers. 13 lancers manqués pour les Cavs dans un match aussi serré, ça fait mal. 18% à 3 pts, c’est le signe de mauvais choix en attaque, alors que le duo Gibson-Szczerbiak est redoutable dans cet exercice.
C’est tout l’inverse à Boston où on a joué juste en deuxième mi-temps avec un très bon Rajon Rondon à la baguette. 20 pts et 13 pds pour le jeune meneur des Celtics, qui est le nouveau membre du Big Three puisque Ray Allen continue de décevoir. Un Rondo, qui remettra son équipe sur le droit de chemin en fin de première mi-temps, et qui en perdra même son short sur un contre sur Delonte West.
Maintenant, il serait temps que Boston gagne son premier match à l’extérieur. En saison régulière, les Celtics avaient le meilleur bilan loin de leurs bases. A eux de le confirmer dès le Game 6.