Klay Thompson avec les Bahamas ? La FIBA ne veut pas « ouvrir la boîte de Pandore »

Même s’il préfère « éviter de commenter les cas individuels d’éligibilité », Andreas Zagklis dit « comprendre la question ». Le secrétaire général de la FIBA a été invité, par BasketNews, à s’exprimer sur l’envie de Klay Thompson de rejoindre la sélection des Bahamas pour de prochaines compétitions internationales.

Une volonté qui interroge alors que l’arrière des Warriors a déjà porté le maillot de « Team USA » par le passé.

« La règle est que si vous avez joué après l’âge de 17 ans (avec une équipe), vous ne pouvez pas changer, à moins que des circonstances spécifiques ne justifient votre changement et que vous retourniez dans votre pays d’origine. Là, nous examinerons plusieurs critères, et l’un d’entre eux est le temps écoulé depuis que vous avez joué pour l’autre pays », affiche ainsi le dirigeant.

En l’occurrence, Klay Thompson n’a plus joué avec Team USA en compétition officielle depuis les Jeux olympiques de 2016. « J’essaie indirectement de répondre à votre question. Mais je ne veux pas dire exactement comment nous avons traité tel ou tel dossier, et comment nous traiterons un autre dossier à l’avenir », poursuit Andreas Zagklis, alors que la FIBA a déjà dû se positionner sur un cas similaire ces dernières semaines, celui d’Eric Gordon.

L’arrière né aux États-Unis a été autorisé à jouer avec les Bahamas en vertu des exceptions prévues dans l’article 22 du règlement FIBA, selon lesquelles un joueur peut changer de sélection si c’est « dans l’intérêt supérieur du basket » et que le joueur participe au « développement » d’une sélection nationale. Une autorisation aux conséquences directes car la recrue des Suns a joué un rôle clé dans la victoire de son équipe dans le tournoi pré-olympique.

Cela reste dans tous les cas à l’appréciation du secrétaire général de la Fédération. « Oui, nous sommes inquiets dans la mesure où on ne peut pas utiliser cette exception, qui relève du pouvoir discrétionnaire d’un secrétaire général, pour ouvrir la boîte de Pandore. J’ai exercé ce pouvoir avec beaucoup de prudence et je continuerai à le faire », défend Andreas Zagklis, qui n’a donc pas encore tranché sur le cas Klay Thomspon.