NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
BOS
IND2:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • BOS1.2IND4.35Pariez
  • MIN1.53DAL2.4Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Gregg Popovich : « Si je coachais Tony aujourd’hui comme je le faisais à l’époque, je serais menotté »

NBA – Les larmes aux yeux, Gregg Popovich a raconté son parcours incroyable pour devenir le coach le plus victorieux de l’histoire. Il a remercié sa famille et confirmé qu’il insultait ses stars…

Gregg Popovich

C’est incontestablement le trait d’union de cette cuvée 2023 du Hall Of Fame. A 74 ans, Gregg Popovich rejoint le Panthéon du basket, et c’était comme une évidence. C’est le coach le plus victorieux de l’histoire, et il a formé Tony Parker et Becky Hammon, mais aussi coaché Pau Gasol. Il a aussi été un adversaire tenace de Dwyane Wade et de Dirk Nowitzki. Popovich, c’est un chapitre complet de la NBA et de l’histoire du basket. Et son speech a duré… 26 minutes !

« J’ai essayé de trouver un mot pour décrire ce que l’on peut ressentir », a déclaré Popovich. « Et c’est encore différent de ce que j’avais imaginé. Pour moi, c’est inimaginable. Et ce n’est pas une tentative d’être modeste. Cela me pousse à me poser une question : « Qu’est-ce que je fous là ? Comment tout ça est arrivé ? C’est difficile à décrire. »

« Le basket ne nous dit pas : « Je t’aime papa » »

Très ému, Popovich a rappelé ses débuts, comme anonyme joueur en division III de la NCAA. Il a rappelé qu’il était passé par l’US Air Force, et que c’est lors d’un essai avec les Nuggets, à 26 ans, qu’on lui a conseillé de s’orienter vers le coaching. Puis, pour une des rares fois de sa carrière, Coach Pop’ a évoqué sa famille, et sa femme, décédée en 2018.

« J’ai une famille… Les gens pensent que je ne fais que du basket. Je n’aime pas vraiment ça. Le basket ne nous aime pas en retour, n’est-ce pas ? Nous le considérons comme quelque chose de futile, n’est-ce pas ? Cela paie nos factures. Cela nous donne une vie merveilleuse. Mais je ne me souviens pas que le basket nous ait dit « Je t’aime, papa ». C’est différent. C’est la famille. Ma femme Erin, pendant 42 ans, a été notre centre de gravité. Elle était notre roc et donnait du sens à tout ce que nous faisions. Mon fils Mickey est un artiste, musicien à Seattle. Ma fille Jill nous maintient tous dans le droit chemin. Mes petits-enfants sont les stars du spectacle » énumère Popovich, qui raconte qu’il adore jouer les grand-père et il insiste pour les garder. »

Le coach des Spurs a remercié Manu Ginobili, Tim Duncan, Tony Parker et David Robinson sans qui il n’aurait jamais un tel palmarès. Gregg Popovich a aussi remercié Larry Brown pour avoir cru en lui comme assistant aux Spurs, et Don Nelson pour lui avoir offert sa première opportunité aux Warriors.

« Qu’est-ce que j’ai appris de Manu ? J’ai appris à me taire et à le laisser jouer »

Et puis, on retiendra ce passage sur sa méthode très fleurie de parler aux joueurs.

« Avec David Robinson, je disais des insultes », a déclaré Popovich. « Ce n’était pas mon but d’insulter, mais il faut rester soi-même. Les joueurs ont de grandes antennes et si vous n’êtes pas sincère, ils le savent dans la seconde. Il faut rester soi-même. David m’a donc dit : « Tant que vous ne citez pas le Seigneur, ça me va ». Avec Tony, si je le coachais aujourd’hui comme je l’ai fait, j’aurais des menottes. Il me dit même que je suis mou maintenant. Avec Timmy, je voulais juste qu’il écoute ce que je disais ou qu’il hoche la tête. De temps en temps, il me faisait un signe de la tête. Qu’est-ce que j’ai appris de Manu ? J’ai appris à me taire et à le laisser jouer ».

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités