En termes de diversité, d’équité et d’inclusion, la NBA a été une très bonne élève en 2022/23, puisqu’elle a récolté de belles notes dans le dernier rapport annuel de l’Institut pour la diversité et l’éthique dans le sport. Celui-ci a examiné de près la composition de la Grande Ligue à des postes stratégiques (propriétaires, dirigeants, coachs, etc.), tant dans ses propres bureaux qu’au sein de ses différentes franchises.
Globalement, la NBA a ainsi obtenu un A pour ses efforts en matière d’équité, de diversité ou d’inclusion, à la fois raciale (A+) et de genre (B+). Une note qu’elle doit en grande partie pour son nombre d’entraîneurs de couleurs en poste dans ses franchises. Actuellement, on en dénombre 15 et, en cours de saison dernière, ce total est monté à 17. Un nouveau record.
La NBA peut également se féliciter de compter dans ses rangs une doublette 100% féminine (Lindsey Harding comme coach et Anjali Ranadivé comme general manager) à la tête des Stockton Kings en G-League. Du jamais vu !
Ce qui est bon pour le sport, est bon pour la société
En outre, 43% de femmes sont en poste dans les bureaux de la ligue, un record depuis plus d’une décennie. On observe aussi une hausse de 30% des embauches raciales et de genre en NBA, que ce soit dans les bureaux de celle-ci ou directement chez ses franchises.
« Quand une ligue prend l’initiative de montrer le genre d’exemple donné par la NBA, ce n’est pas simplement bon pour le sport. Ça l’est aussi pour la société », juge Richard Lapchick, le directeur de l’institut à l’origine de ce rapport. « La NBA a été, il y a longtemps, la première ligue à réaliser que la diversité et l’inclusion étaient désormais des impératifs sur le plan du business et pas seulement sur le plan moral. »
Les propriétaires sont essentiellement des hommes blancs
« Nous sommes réconfortés par le fait que les données de ce rapport traduisent l’engagement et le dévouement de la NBA à attirer et se construire un groupe d’employés diversifié et talentueux. Nous continuerons de nous concentrer sur ces efforts pour faire progresser notre activité », se félicite de son côté Lesley Slaton Brown, en charge des questions de diversité, d’équité mais aussi d’inclusion en NBA.
Reste que la NBA doit encore faire des efforts à certains niveaux, puisqu’elle a obtenu une note de F pour n’avoir que 10% de ses propriétaires de sexe féminin. Elle a également récolté une note de D+ car seuls 13% de ses propriétaires sont des propriétaires de couleur.