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Adam Silver et la NBA restent très prudents avec les fonds souverains

NBA – Adam Silver juge encore important qu’un ou plusieurs propriétaires soient redevables devant leurs joueurs, leurs fans et leurs partenaires.

Adam SilverVoir un fonds souverain chinois ou d’Abou Dhabi détenir une franchise NBA ? Ce n’est pas demain la veille. Alors que la Grande Ligue a autorisé il y a quelques mois ce type d’investissement, dans un cadre limité et contrôlé, Adam Silver assure ainsi qu’il n’y a aucune chance, « dans un avenir proche », que des fonds souverains deviennent les propriétaires majoritaires d’une franchise.

« Je ne veux jamais dire jamais, mais ce n’est pas envisagé pour l’instant. J’entends par là qu’il est très important pour nous, en mettant de côté les fonds souverains, que des individus contrôlent nos équipes, soient responsables envers les fans, envers leurs partenaires et envers les joueurs. Il est très important pour nous qu’il y ait une personne (en charge), et ce indépendamment des fonds souverains », maintient le grand patron de la ligue.

Son discours ne surprendra personne puisque début juin, il avait déjà déclaré que ces fonds étaient autorisés « à investir dans des équipes, mais pas à les contrôler, ni à avoir une influence sur elles ». Entre-temps, on a appris que le « Qatar Investment Authority », le fonds d’investissement souverain de l’émirat du Qatar, notamment propriétaire du Paris Saint-Germain, avait été le premier à bouger.

QIA a récupéré des parts – 5%, soit un investissement d’environ 200 millions de dollars – dans « Monumental Sports and Entertainment », la société mère qui gère les Washington Wizards (NBA), les Washington Capitals (NHL) et les Washington Mystics (WNBA).

Rien d’irrationnel

À entendre Adam Silver aujourd’hui, ce premier investissement devrait en appeler d’autres tant la valeur des franchises a monté en flèche ces dernières années. En conséquence, de moins en moins d’individus sont capables de s’engager financièrement. Et c’est ce qui a évidemment pesé dans le choix d’ouverture de la NBA.

« Je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit d’irrationnel. La raison pour laquelle nous avons ouvert les possibilités d’investissement aux sociétés de capital-investissement et aux fonds souverains est en partie due au fait que nous manquons franchement de personnes en mesure de signer pour de tels montants, surtout lorsque vous n’allez pas être le propriétaire qui contrôle l’équipe », défend ainsi le « commissionner ».

Ce dernier, malgré les enjeux de « soft power » et de « sportwashing » sous-jacents à ces investissements, voit tout de même d’un très bon œil l’arrivée de ces nouveaux acteurs. « Je continue donc, comme vous pouvez vous y attendre, à être très optimiste quant à l’opportunité qui s’offre à nous. Mais encore une fois, si vous regardez les fondamentaux de notre sport, et notamment l’intérêt de toutes ces différentes plateformes pour la diffusion de programmes sportifs en direct… C’est la raison pour laquelle nous avons des perspectives très positives. »

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