Kiyan Anthony prêt à reprendre l'héritage familial • Basket USA

C’est sans doute une des raisons qui a conforté Carmelo Anthony dans sa décision de prendre sa retraite il y a un peu moins d’un mois : cela lui offre plus de temps pour voir jouer, et progresser, son fils, qu’il a d’ailleurs considéré comme celui qui « à partir de maintenant et pour toujours, […] allait faire vivre mon héritage. Mon aventure continue à travers toi, car l’heure est venue pour toi de reprendre le flambeau. »

Lycéen à New York, à l’académie Long Island Lutherian, réputée sur le plan basket, Kiyan Anthony demeure à ce jour encore « discret » dans sa classe d’âge (#62 dans la promotion 2025), mais il progresse très vite ces derniers mois. Dans la famille Anthony, tous les yeux sont maintenant rivés sur lui…

« C’est un défi de taille de prendre la succession [de mon père] » a-t-il reconnu, pour On3. « Je ne cherche pas à être son clone, mais forcément le fait qu’il me passe le flambeau, c’est quelque chose. Même si quand je suis sur le terrain, je ne ressens pas de pression, car je sais que je bosse dur. Mais c’est un moment sympa pour ma famille, il place ses espoirs en moi désormais, et je suis prêt pour ce qui m’attend à l’avenir. »

Syracuse et Indiana en pole position pour le recruter ?

Digne héritier de son père sur un terrain, Kiyan Anthony est déjà très doué en attaque, et semble donc bien parti pour franchir un cap ces prochains mois, et ainsi se positionner comme un gros nom de sa classe d’âge dans deux ans, quand il rejoindra le circuit universitaire et démarrera les choses sérieuses.

À Syracuse, comme son père ? C’est une option évidemment envisagée par le jeune homme, d’autant que l’université qui a vu son père gagner un titre 2003 lui a déjà formulé une offre de bourse, en novembre.

« L’an dernier, on est allé voir un match de foot sur le campus avec mon père, et j’ai ressenti une ambiance très familiale. C’est la maison » a-t-il déclaré. « C’est le seul campus que j’ai visité, donc je ne peux pas parler pour les autres, mais c’était un moment particulièrement sympa, on m’a montré beaucoup d’affection. Et même si [Jim] Boeheim a pris sa retraite, je suis de toute façon proche de [Adrian] Autry (son successeur). »

Autre option sérieuse : les Hoosiers d’Indiana, entrainés par Mike Woodson, proche de « Melo » du temps de leur aventure commune avec les Knicks et qui est aussi sérieusement engagé dans son recrutement.

« J’étais tout petit quand mon père jouait sous les ordres de [Mike Woodson], je courrais partout dans les vestiaires » conclut Kiyan Anthony. « Il est un mentor pour moi. Indiana, ce serait une option géniale. »

Parmi les autres programmes majeurs ayant aussi formulé une offre à Kiyan Anthony, on note Illinois, Florida State, Dayton, Memphis de Penny Hardaway ou encore Maryland.