Mercredi matin, à 11h00, Tony Parker avait donné rendez-vous à la presse française pour répondre aux questions sur sa saison avec les Spurs, l’avenir de sa franchise, l’Euro et le lock-out.
Voici le meilleur de ses réponses.
Sur l’élimination des Spurs, la frustration et la déception sont encore bien présentes.
« Cela reste une grosse déception. (…) On est tous très frustrés après une telle saison. C’était un match-up difficile pour nous. On a été dominés à l’intérieur (ndlr : face aux Grizzlies). Dallas ou OKC, ça aurait été mieux pour nous. Ça se joue à rien. »
Pas une équipe pour jouer à nouveau le titre ?
En revanche, sur le plan individuel, il est très satisfait.
« C’est une de mes meilleures saisons en NBA. J’ai beaucoup progressé au niveau du leadership. (…) Question gestion des matches, c’était ma meilleure saison. »
Si sur le plan personnel, il s’estime en progrès, en revanche, sur le plan collectif, il confirme qu’il n’est pas très optimiste pour l’avenir de son équipe. Pour lui, les Spurs ont laissé passer leur dernière chance.
» En début de saison, j’avais dit que ce serait notre dernière chance. Duncan et Ginobili se font vieux. Ca va être dur de se renouveler. On aura toujours une bonne équipe mais je ne pense pas qu’on puisse dire qu’on jouera le titre. Il faut être réaliste. »
Mais comment améliorer l’équipe si la marge de manoeuvre est réduite ? Un trade d’un membre du « Big Three » semble être la seule solution, et TP est conscient qu’il est celui qui pourrait faire ses valises.
« Je ne vois pas comment on pourra faire autrement. Nos jeunes, on ne peut pas les échanger. En fait, si un joueur doit être échangé, je sais que c’est moi. Mais le coach m’a dit qu’il voulait me garder. Même si ça reste un business, je ne pense pas qu’ils m’auraient prolongé s’ils voulaient m’échanger. »
« Sérieusement, je suis prêt à jouer en France »
Mais avant d’évoquer 2010/11, il y a probablement une grève, et surtout l’Euro. Et Parker est très clair sur le sujet.
« Lock-out ou pas, je jouerai en équipe de France. Il n’y a pas de débat. (…) De toute façon, il y aura un lock-out. En 1999, ils avaient repris en janvier donc je me prépare à tout. »
Et donc à jouer en France ?
« Pourquoi pas ! J’en ai déjà parlé à mon agent pour qu’il me trouve un appartement. Je suis sérieux. »