NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
ORL
CLE1:00
PHI
NYK1:30
LAL
DEN4:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • ORL1.69CLE2.08Pariez
  • PHI1.41NEW2.78Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Equipe de France | Que retenir de la victoire face aux Pays-Bas

EuroBasket 2022 – Au lendemain de la victoire d’une Equipe de France qui a alterné le bon et le moins bon en ouverture de sa préparation, retour sur les points à retenir de la rencontre.

Opposés hier après-midi, à la Kindarena de Rouen, à une modeste équipe des Pays-Bas pour lancer leur préparation de l’EuroBasket 2022 (1er au 18 septembre), les hommes de Vincent Collet ont affiché le visage d’une équipe sereine et en confiance, mais clairement encore en rodage, à l’image de cette première mi-temps au ralenti. Au final, une victoire de 24 points et des certitudes confirmées, mais aussi des axes de travail et de progression identifiés pour la suite des matches de préparation.

Voici les points à retenir de cette première rencontre.

Vincent Poirier, la force tranquille

Moustapha Fall blessé à la cuisse et forfait pour l’EuroBasket, Vincent Poirier abordait cette préparation dans le rôle de la doublure indiscutable de Rudy Gobert sur le poste de pivot. En 17 minutes de jeu, le joueur du Real Madrid a frôlé le double-double, avec 11 points (4/6) et 8 rebonds, auxquels il a ajouté 3 interceptions. Il termine avec une évaluation de +18, la meilleure du match à égalité avec son coéquipier Rudy Gobert et le Néerlandais Yannick Franke.

Titulaire lors de la fenêtre internationale du mois de juillet, la « Poire » retrouvait son rôle habituel hier soir, dans un registre de joueur de l’ombre.

Un rôle qu’il a occupé l’été dernier durant les Jeux Olympiques, mais aussi et surtout durant la saison écoulée avec le Real Madrid, où il évoluait en relais d’un autre pivot, une référence en Europe, le géant Walter Tavares.

« Pendant la fenêtre de juillet, j’étais titulaire, j’avais plus de ballons. Là je suis dans un rôle de ramasseurs de rebonds, de poseurs d’écrans. C’est tout autre chose. Mais je suis bien dans les deux rôles. Cela a toujours été mon jeu de jouer dans les espaces et dans la création des autres joueurs » a-t-il déclaré après le match.

Pendant un court passage, Vincent Poirier a été associé à Rudy Gobert dans la raquette. Une configuration à deux vrais pivots de formation peu fréquente en Equipe de France, mais que Vincent Collet avait déjà utilisé lors des derniers Jeux olympiques, et qui a plutôt bien fonctionné. À l’image notamment de ce tir à mi-distance réussi du premier en sortie de « pick-and-roll », pendant que le second se rendait disponible dans le « dunker spot ».

« Ce n’est pas vraiment en poste 4. C’est plutôt deux points de fixation intérieure quand on est ensemble. On le travaille à l’entraînement pour avoir cette option. Cela me permet de jouer dans le périmètre, avec mon petit shoot. C’est une autre version de mon jeu » ajoutait Vincent Poirier à ce sujet.

Elie Okobo garde le pied sur l’accélérateur

Fort d’une saison 2021/22 très réussie avec l’Asvel, tant en Betclic Elite qu’en EuroLeague, le Bordelais poursuit sur sa lancée cet été. En forme en juillet, durant la fenêtre internationale (8 points, 3.5 rebonds et 3 passes en deux matches), le nouveau joueur de Monaco a signé une nouvelle bonne performance hier après-midi.

Première rotation de Vincent Collet dans le premier quart-temps, Elie Okobo a joué 20 minutes, pour 8 points (2/3 aux tirs), 2 rebonds et 4 passes. Toujours très agressif vers le cercle, à l’image de son 4/4 sur la ligne des lancers-francs, il offre à son coach un profil différent sur les postes 1/2. En effet, alors que Thomas Heurtel est un créateur et gestionnaire et que Frank Ntilikina brille lui par sa défense sur l’homme toujours impeccable, l’ancien NBAer se démarque par son talent de scoreur pur, capable de se frayer un chemin vers le cercle avec aisance.

Il parait aujourd’hui très difficile d’envisager que le groupe final qui disputera l’EuroBasket à la fin du mois ne soit pas composé d’Elie Okobo.

Evan Fournier et Rudy Gobert assument leur statut

Respectivement capitaine et co-capitaine de ce groupe, et donc leaders sur le terrain et en dehors, Evan Fournier et Rudy Gobert ont assumé leur statut, et ont sans grande surprise brillé. Le premier termine meilleur marqueur français avec 15 points, et a été l’instigateur du réveil de son équipe après la pause, grâce notamment à trois tirs primés consécutifs. Le second, comme toujours, a fait sa loi dans la raquette, compilant 12 points et 9 rebonds.

Mais au-delà des performances individuelles respectives des deux amis de la génération 1992, on retient surtout l’entente affichée par les deux joueurs, qui se sont beaucoup cherchés, notamment sur « pick-and-roll ».

« C’est un rôle naturel pour moi [celui de leader et capitaine], mais c’est un leadership partagé. […] On se connait depuis qu’on a 13 ans, il y a beaucoup de vécu entre nous. Donc j’essaie de beaucoup le trouver. C’est une connexion qui marche depuis maintenant quelques années » expliquait l’arrière de l’Equipe de France sur sa complicité avec Rudy Gobert, qui partageait bien sûr le même ressenti.

« C’est toujours un plaisir ! Ça va faire 12 ans maintenant qu’on joue ensemble en Equipe de France, donc forcément il y a une connexion. Maintenant c’est à nous d’essayer de mener cette équipe le plus haut possible » ajoutait le nouveau pivot des Wolves.

Une défense et une adresse extérieure encore loin du compte

Si l’essentiel a été assuré avec une large victoire, tout n’était pas parfait dans le match de l’Equipe de France.

En premier lieu, la défense collective, qui a été particulièrement passive en première mi-temps, notamment lors de la deuxième moitié du second quart-temps. Alors que les Bleus avaient signé un premier break à +12, ils ont baissé leur garde, laissant leurs adversaires revenir à six unités seulement à la mi-temps.

La faute à des rebonds manqués et donc des secondes chances offertes aux Néerlandais, mais aussi et surtout à une défense sur « pick-and-roll » par moment laborieuse, qui a laissé des intervalles trop importantes. Auteur de 21 points, dont quatre tirs primés, l’arrière Yannick Frankie en a particulièrement profité.

Dans l’ensemble, la France a largement haussé le ton durant la seconde mi-temps, mais il faudra veiller à ne pas réitérer la même entame en défense vendredi face à l’Italie, un adversaire d’un autre calibre que les Pays-Bas, qui avait embêté la France lors du quart-de-finale des Jeux Olympiques.

L’autre gros souci collectif a été l’adresse extérieure puisque l’Equipe de France a terminé le match à 8/28 à 3-pts ! Beaucoup d’échecs, malgré de nombreuses bonnes positions, que l’on mettra sur le compte du manque de rythme : après tout, il s’agissait du premier match de Vincent Collet et ses troupes depuis la finale olympique l’été dernier.

Ce n’était pas préjudiciable face aux Pays-Bas, mais il faudra faire largement mieux face à l’Italie.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités