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MVP : les confidences d’Oscar Robertson

Le légendaire Oscar Robertson n’est pas invité à voter pour le MVP de la saison mais il fait partie de ceux qui auraient accordé leur voix à Derrick Rose cette année.

Si le Hall Of Famer se dit ravi de voir le meneur des Bulls devenir, à 22 ans, le plus jeune MVP de l’histoire, il oublie qu’il y a exactement 50 ans (en 1960-61), un jeune rookie de 22 ans aurait également pu recevoir cet honneur.

Son nom ? Oscar Robertson. Rookie des Cincinnati Royals et auteur d’une première saison NBA à 30.5 points, 10.1 rebonds et 9.7 passes !

« Vous devez comprendre qu’à l’époque où je jouais, la manière de sélectionner un MVP était complètement différente, » a expliqué Robertson au Cincinnati Tribune. « Quand je jouais, les Celtics et les Lakers dominaient tout. Donc si vous ne jouiez pas pour l’une de ces deux équipes qui remportaient tout chaque année, vous n’aviez aucune chance de remporter ce trophée. »

Effectivement, malgré sa première campagne monstrueuse, le titre de MVP était revenu à un Bill Russell non moins impressionnant (16.9 pts, 23.9 rbds). Le second de sa carrière et le troisième remporté par un joueur de Boston en six ans.

Pour sa part, Oscar Robertson repartait lui avec le trophée de rookie de l’année.

« Si vous regardez bien, dans les années soixante et soixante-dix, aucun guard (meneur ou arrière ndlr.) n’a remporté ce trophée ou très peu. »

Quarante ans après, les choses ont très légèrement évolué. Derrick Rose n’est que le huitième « extérieur » à obtenir cette récompense, il est aussi le cinquième de ces 20 dernières années.

Un triple double de moyenne pour sa deuxième saison !

En 1964, Oscar Robertson devient enfin le second guard de l’histoire après Bob Cousy (1957) a remporté ce trophée. Le seul de sa carrière tandis que Bill Russell et Wilt Chamberlain en comptent neuf à eux deux.

Le plus incroyable, c’est qu’il aura dû tout de même attendre quatre années pour rafler la mise alors même que la star des Cincinnati Royals (devenus Kansas City Kings puis Sacramento Kings en 1985) tournait dès 1962  à 30.8 points, 12.5 rebonds et 11.4 passes soit un triple double de moyenne !

Un exploit encore inégalé dans l’histoire de la NBA mais qui n’avait pas suffi à convaincre les votants qui lui avaient préféré une nouvelle fois Bill Russell.

« Personne ne parlait des triple double à l’époque. En fait, jusqu’à que Magic (Johnson) commence à jouer et à en réaliser quelques uns, personne n’y prêtait attention. Ils ont dû aller chercher dans les archives pour voir ce que nous avions fait. C’est pathétique, ils avaient connaissance de cela mais ils s’en moquaient et d’un coup : Wow ! »

L’exploit était peut-être passé inaperçu à l’époque mais l’erreur fut réparée deux ans plus tard où ses 31.4 points, 11 passes et 9.9 rebonds (arf !) lui avaient permis récolter le fameux trophée de MVP. Son unique sacre.

Trente-sept ans après son retrait des parquets, « Big O » peut continuer de savourer. Il reste à ce jour le seul joueur à avoir réussi un triple double de moyenne sur une saison et quelque chose nous dit que son nom restera encore très longtemps dans livre d’histoire de la NBA comme l’unique référence dans ce domaine.

*Les stats d’Oscar Robertson sur ses cinq premières saisons (cumulées) : 30.3 points, 10.4 rebonds et 10.6 passes.

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