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Histoire(s) de la Draft | Reggie Miller n’était pas le choix numéro 1 des Pacers en 1987

NBA – Donnie Walsh, le GM de l’époque, révèle aujourd’hui qu’il visait Kevin Johnson, sélectionné quelques places plus haut par les Cavaliers.

Lorsqu’ils se présentent à la Draft du 22 juin 1987, les Pacers pensent avoir identifié leur priorité : recruter un meneur de jeu. Titulaire à la mène depuis plusieurs années, le jeune Vern Fleming a besoin de soutien. La bonne nouvelle pour les hommes de l’Indiana est que, sans être exceptionnellement riche, cette cuvée peut faire émerger plusieurs talents au poste 1 (Kenny Smith, Mark Jackson, Muggsy Bogues…).

La moins bonne nouvelle est que le GM de la franchise, Donnie Walsh, ne dispose que du 11e choix. Dans l’Hoosier State, on rêverait que ce dernier choisisse l’idole de tout l’Etat, Steve Alford, qui vient brillamment de mener l’université de l’Indiana au titre NCAA (il sera sélectionné par les Mavs avec le 26e choix et fera une carrière mineure). Mais le GM a une autre piste en tête : Kevin Johnson.

Ce dernier vient de boucler quatre belles années universitaires avec California. « Ce gamin était bon. Donc si j’avais pu l’avoir, je l’aurais probablement pris. Mais j’ai réalisé assez rapidement qu’on n’allait pas l’avoir », se souvient pour l’Indianapolis Star Donnie Walsh, qui ne se faisait pas d’illusion. Alors que David Robinson et Scottie Pippen, et quelques noms moins connus sont sélectionnés avant lui, le meneur est en effet drafté par les Cavs à la 7e place.

Le dirigeant s’adresse alors au coach de l’époque, Jack Ramsay, avec une cassette consacrée à un autre joueur qui s’est aussi démarqué en Californie (UCLA), Reggie Miller. « Jack, je veux que tu regardes ça parce que je ne sais pas si on va avoir le gamin qu’on cherche », admet Donnie Walsh. Le coach regarde les images en question et en arrive à la conclusion : « Ouais, je le prendrais. » Donnie Walsh aussi, et c’est ce qu’il fait le soir de la Draft.

Ne pas se focaliser sur le poste

Ce choix va surprendre… le shooteur lui-même. « J’ai eu un semblant d’entretien avec Donnie Walsh. Mel Daniels (assistant coach) avait failli me casser la main en voulant me saluer. J’ai littéralement fait deux heures d’avion, je suis entré dans le bureau des Pacers, j’ai serré la main de Donnie Walsh, il m’a posé deux questions, et j’étais déjà sur le chemin du retour à l’aéroport. À ce moment-là, je me suis dit : je n’irai pas à Indiana », décrivait Reggie Miller il y a quelques années.

Les choses ont finalement bien tourné comme le dit Donnie Walsh. En mettant la main sur cet arrière filiforme, il a récupéré l’un des meilleurs shooteurs de l’histoire, fidèle à sa franchise de toujours (1987-2005) avec laquelle il va scorer 25 279 points, record local, obtenir cinq sélections All-Star et surtout le statut de Hall of Famer.

Kevin Johnson a quasiment lui aussi été l’homme d’une franchise, les Suns (il a rapidement été échangé vers Phoenix dans sa saison rookie contre Larry Nance), et a connu une très belle carrière, moins longue, avec trois sélections au match des étoiles. Donnie Walsh n’a donc aucune raison de regretter son choix.

« On ne peut pas se focaliser sur un poste. En d’autres termes, on peut avoir besoin d’un meneur de jeu mais il peut y avoir un autre grand joueur à sélectionner si on n’avait pas besoin d’un meneur de jeu », lâche celui qui a été assistant des Pacers, et coach des Nuggets, en direction des franchises qui se préparent pour jeudi.

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