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Il y a dix ans, Stephen Curry signait (peut-être) « le contrat le plus avantageux de l’histoire »

NBA — Prolongé par les Warriors pour 44 millions de dollars sur quatre ans, le 31 octobre 2012, le fragile Stephen Curry a ensuite donné raison (et pas qu’un peu) à ses dirigeants…

Avant de devenir double MVP, quadruple champion NBA, MVP des Finals et (pour certains) le meilleur meneur de l’histoire, en plus d’être le meilleur shooteur de tous les temps, Stephen Curry a beaucoup galéré. La faute à des chevilles capricieuses, qui l’ont par exemple contraint à rater 40 matchs (sur 66 possibles) lors de sa troisième année chez les Warriors.

À l’époque, beaucoup doutaient de la capacité du fragile « Baby-Faced Assassin » à devenir le leader de la franchise de la Baie. En dépit du risque, les dirigeants de Golden State ont quand même tenu à le prolonger pour 44 millions de dollars sur quatre ans, afin d’éviter qu’il ne teste le marché comme free agent protégé à l’été 2013. Aujourd’hui, c’est tout simplement moins que ce qu’il touche par saison (48 millions de dollars en 2022/23) !

Sans le savoir, avec cette première prolongation, paraphée le 31 octobre 2012, jour d’Halloween et veille de début de la saison régulière, Stephen Curry allait transformer le visage de la NBA et, surtout, la trajectoire des Warriors. Au point de considérer lui-même son contrat comme « le plus avantageux de l’histoire » de la NBA…

« Un an plus tard, c’était déjà la pire affaire de l’histoire du sport professionnel », estimera carrément Draymond Green. « Mais, pour les Warriors, c’était évidemment la meilleure affaire possible. »

Grâce à lui, une dynastie s’est créée

En effet, dès l’instant où il n’a pas re-signé pour le max avec les Dubs, Stephen Curry a changé de dimension. Avec quasiment 23 points, 4 rebonds, 7 passes et 2 interceptions de moyenne en 2012/13, mais surtout 78 matchs disputés (sur 82 possibles), il a explosé aux yeux de tous. Tant en saison régulière (avec notamment 54 points au Madison Square Garden), qu’en playoffs (défaite en demi-finale de conférence face aux Spurs).

En 2013/14, « Steph » progressait davantage (24.0 points, 4.3 rebonds, 8.5 passes et 1.6 interception de moyenne, sur 78 matchs), devenant enfin All-Star et guidant encore Golden State en playoffs (élimination au premier tour face aux Clippers). Jusqu’à ce fameux exercice 2014/15, où il est définitivement entré dans la cour des (très) grands…

Élu MVP de la saison régulière et sacré champion NBA, sous les ordres de Steve Kerr et non plus de Mark Jackson, Stephen Curry a ainsi lancé son ascension vers les sommets de la ligue et dans les livres d’histoire, car il a ensuite remporté trois autres bagues (2017, 2018, 2022), un titre de MVP des Finals (2022), un autre trophée de MVP (2016, à l’unanimité !), deux titres de meilleur scoreur (2016, 2021) et de multiples sélections au All-Star Game ou dans une All-NBA Team.

Mais, au-delà de ses seules performances individuelles et collectives, l’iconique meneur des Warriors a indirectement permis à sa franchise de bâtir une véritable dynastie, grâce à sa (modeste) prolongation de contrat à l’automne 2012. Grâce à lui, ses dirigeants ont effectivement pu re-signer par la suite Klay Thompson et Draymond Green au prix fort, tout en enrôlant Kevin Durant à l’été 2016…

Des manœuvres rendues possibles par les quelque 10 à 12 millions de dollars annuels touchés par Stephen Curry, entre 2013 et 2017. Car, même en devenant double MVP, et avant de s’établir comme le joueur le mieux payé de la ligue, il a longtemps été hors du Top 50 des plus gros salaires NBA, en raison de l’explosion du salary cap. À tel point qu’il n’était que le… 82e basketteur le mieux rémunéré de la ligue en 2016/17 !

Financièrement, il s’est bien rattrapé par la suite…

Finalement, en bon leader, le très humble et désormais solide Stephen Curry a préféré montrer l’exemple à ses coéquipiers, plutôt que de ruminer dans son coin, en repensant à tout l’argent qu’il aurait pu gagner à l’époque.

« J’ai essayé de poser immédiatement certaines bases dans mon état d’esprit et de ne jamais renégocier avec moi-même par la suite, de ne jamais douter de moi, de ne jamais revenir sur ce moment en me disant : ‘J’aurais dû, j’aurais pu, j’aurais voulu’, parce que la vie ne fonctionne pas de la sorte », jugeait le principal intéressé, quand on lui a demandé de refaire l’histoire.

Pour remettre les choses en perspective, Stephen Curry a pris la carrière de son père, Dell, comme exemple.

« 44 millions de dollars sur quatre ans, c’était plus que tout ce qu’avait gagné mon père en NBA », expliquait-il à ce propos. « Je sais évidemment à quel point la ligue a évolué depuis tout ce temps, mais c’était déjà une belle somme d’argent. J’ai soutenu ma famille et j’ai eu beaucoup de sécurité, mais je voulais juste être en bonne santé. Donc je me suis concentré là-dessus, plutôt que de penser à ce que j’ai laissé sur la table. »

D’autant que l’on peut aujourd’hui dire que Stephen Curry s’est bien rattrapé par la suite, car il est parvenu à toucher le pactole en 2017 (201 millions de dollars sur cinq ans) puis en 2021 (215 millions de dollars sur quatre ans). Deux prolongations de contrat XXL, qui lui permettront d’émarger tout simplement à plus de… 470 millions de dollars de gains en carrière, à la fin de la saison 2025/26 !

Stephen Curry Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2009-10 GOS 80 36 46.2 43.7 88.5 0.6 3.9 4.5 5.9 3.1 1.9 3.0 0.2 17.5
2010-11 GOS 74 34 48.0 44.2 93.4 0.7 3.2 3.9 5.8 3.1 1.5 3.1 0.3 18.6
2011-12 GOS 26 28 49.0 45.5 80.9 0.6 2.8 3.4 5.3 2.4 1.5 2.5 0.3 14.7
2012-13 GOS 78 38 45.1 45.3 90.0 0.8 3.3 4.0 6.9 2.5 1.6 3.1 0.2 22.9
2013-14 GOS 78 37 47.1 42.4 88.5 0.6 3.7 4.3 8.5 2.5 1.6 3.8 0.2 24.0
2014-15 GOS 80 33 48.7 44.3 91.4 0.7 3.6 4.3 7.7 2.0 2.0 3.1 0.2 23.8
2015-16 GOS 79 34 50.4 45.4 90.8 0.9 4.6 5.4 6.7 2.0 2.1 3.3 0.2 30.1
2016-17 GOS 79 33 46.8 41.1 89.8 0.8 3.7 4.5 6.6 2.3 1.8 3.0 0.2 25.3
2017-18 GOS 51 32 49.5 42.3 92.1 0.7 4.4 5.1 6.1 2.2 1.6 3.0 0.2 26.4
2018-19 GOS 69 34 47.2 43.7 91.6 0.7 4.7 5.3 5.2 2.4 1.3 2.8 0.4 27.3
2019-20 GOS 5 28 40.2 24.5 100.0 0.8 4.4 5.2 6.6 2.2 1.0 3.2 0.4 20.8
2020-21 GOS 63 34 48.2 42.1 91.6 0.5 5.0 5.5 5.8 1.9 1.2 3.4 0.1 32.0
2021-22 GOS 64 35 43.7 38.0 92.3 0.5 4.7 5.2 6.3 2.0 1.3 3.2 0.4 25.5
2022-23 GOS 56 35 49.3 42.7 91.5 0.7 5.4 6.1 6.3 2.1 0.9 3.2 0.4 29.4
2023-24 GOS 74 33 45.0 40.8 92.3 0.5 4.0 4.5 5.1 1.6 0.7 2.8 0.4 26.4
2024-25 GOS 70 32 44.8 39.7 93.3 0.6 3.9 4.4 6.0 1.4 1.1 2.9 0.4 24.5

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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