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Les Warriors et les Celtics vont continuer le combat physique

NBA – Le ton était monté d’un cran dans le Game 2, notamment à cause de l’agressivité de Draymond Green. Ça va se poursuivre à Boston annoncent les acteurs.

Sans être le meilleur joueur du Game 2, Draymond Green avait été le plus remarqué. L’intérieur des Warriors avait élevé son niveau d’intensité et d’agressivité, en flirtant constamment avec les limites, à chaque contact ou presque.

Il avait pris une faute technique, n’était pas loin d’une seconde avec Jaylen Brown et son trashtalking était bien plus important que dans la première manche. Bref, il était partout et d’après lui, c’était nécessaire.

« Il fallait le faire », explique-t-il en conférence de presse. « En finale NBA, c’est important. Il faut apporter cette touche au match. En revoyant les images du Game 1, j’ai estimé que je ne l’avais pas assez fait. Quand on arrive à ce niveau, ce n’est pas possible de perdre parce que l’équipe en face n’a pas été perturbée par votre intensité physique. Il faut perdre parce que l’équipe adverse est meilleure. Je ne pourrais pas me regarder dans le miroir pendant l’été si on perd les Finals sans avoir répondu avec force à la force opposée. C’est mon boulot ça, je suis censé être le leader dans ce domaine, je ne peux pas laisser tomber mes gars. »

« Il faut le laisser être lui-même. Quand il est comme ça, passionné et dans l’émotion, c’est là qu’il est à son meilleur niveau »

Chez Draymond Green, les mots suivent immédiatement les actes et il s’est chauffé avec Grant Williams dans cette deuxième manche, le traitant de « clown ». Pour « simplement répondre » précise-t-il.

« Si on vient me parler, alors oui, je vais répondre », poursuit le défenseur de l’année 2017. « Je n’ai rien dit à Williams dans le Game 1 car il ne me parlait pas. Il a parlé de moi dans sa conférence de presse, m’a fait des compliments, sur mon jeu, donc je ne vais pas lui rentrer dedans. Ce serait nul et je ne fais pas ça. Les premières années, quand je portais des LeBron James aux pieds, LeBron n’en profitait pas pour venir me chauffer. Après, est-ce que je regrette ce que j’ai dit ? Non, on est dans le feu de l’action. »

Que son meilleur défenseur frôle l’expulsion ne semble pas effrayer Steve Kerr, qui ne souhaite pas voir son intérieur changer de comportement pour les matches à Boston.

« Il faut le laisser être lui-même », annonce le coach des Warriors. « Quand il est comme ça, passionné et dans l’émotion, c’est là qu’il est à son meilleur niveau. Il a fait un excellent match, il a certes pris une faute technique mais a laissé les arbitres. En playoffs, c’est toujours physique. L’important, c’est de ne pas s’occuper des arbitres. Draymond l’a très bien fait. »

De leur côté, les Celtics acceptent ce défi physique. S’il faut sortir les muscles face à Green, alors Marcus Smart ne reculera pas. « C’est œil pour œil, dent pour dent, c’est ça ? », prévient le meneur de jeu de Boston. « On doit faire la même chose. S’il vient chez nous et essaie de nous bousculer physiquement, on est à la maison et on doit répondre. »

« Si les arbitres estiment qu’un joueur important, qui a déjà une technique, n’en mérite pas une seconde, ça nous va si derrière il y a de la cohérence. Le souci, c’est qu’elle n’existe pas »

Grant Williams est d’accord avec son coéquipier, mais il attend également que les arbitres s’adaptent à ce constat. L’intérieur de Boston a bien noté que Draymond Green a été « épargné » pour son altercation avec Jaylen Brown, car il avait déjà une faute technique. Il souligne ainsi un deux poids, deux mesures injuste.

« Si on suit les règles, une faute technique, c’est une faute technique, peu importe la situation. Nous, les joueurs, tout ce qu’on veut, c’est de la cohérence », réclame-t-il pour Yahoo! Sports. « Quand les arbitres ont décidé de ne pas lui donner cette deuxième faute technique, on s’y attendait et on est passé à autre chose. On espère simplement que cette grâce sera pour tout le monde. Si les arbitres estiment qu’un joueur important, qui a déjà une technique, n’en mérite pas une seconde, ça nous va, si derrière il y a de la cohérence. Le souci, c’est qu’elle n’existe pas. On doit savoir comment le match est sifflé et on s’adapte. Personne ne veut voir une expulsion avoir un impact sur la partie, mais on veut simplement que les règles soient appliquées de manière directe et cohérente. »

La question est aussi celle de la réaction à avoir face aux provocations verbales de Draymond Green. Faut-il répondre ou le laisser parler ? Ime Udoka laisse le choix à ses joueurs.

« Soyez vous-même », affirme le coach des Celtics. « Si vous voulez les ignorer, très bien. Si vous voulez entrer là-dedans, très bien. L’essentiel, c’est de rester calme. Ce qui nous a gêné, ce ne sont pas les mots, c’est davantage l’impact physique. C’était frappant à certains moments. On l’a vu dans le premier match contre Milwaukee et le Heat s’est ajusté pour être plus physique également. On sait comment Green fonctionne et ça se répercute sur l’équipe. »

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