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Comme Nikola Jokic, ils ont été MVP deux années de suite

NBA — Avec Nikola Jokic, ils sont désormais 13 à avoir obtenu le statut de « back-2-back MVP ». Flashback.

Dans l’histoire, 35 joueurs sont parvenus à ajouter un jour leur nom au palmarès du trophée Maurice Podoloff. Depuis le sacre annoncé de Nikola Jokic, élu MVP pour la deuxième saison consécutive, ils sont désormais 15 à avoir été récompensés à plusieurs reprises et ils sont 13 à avoir réussi un « back-2-back » (ou doublé). Le dernier en date n’étant autre que le « Joker », en 2021 puis 2022, donc.

En plus du pivot des Nuggets, on ne retrouve évidemment que des gros noms d’hier et d’aujourd’hui, comme Michael Jordan, LeBron James, Kareem Abdul-Jabbar, Magic Johnson ou encore Wilt Chamberlain. En revanche, pas de Shaquille O’Neal, Kobe Bryant, Kevin Durant, Hakeem Olajuwon ou James Harden, longtemps dominateurs mais qui doivent se contenter d’un seul trophée.

Histoire de vous rafraîchir la mémoire, Basket USA vous propose ainsi de (re)découvrir l’identité de ces 13 joueurs élus MVP deux années de suite.

Bill Russell (1961-1962-1963)

Stats cumulées : 17.5 points, 23.7 rebonds et 4.1 passes, à 44% aux tirs et 57% aux lancers.
Bilans cumulés : 175 victoires et 64 défaites (73.2% de succès).

Décerné à partir de 1956, le trophée de MVP a dû attendre cinq ans avant d’être « confisqué » par un joueur sur plusieurs saisons. Trois en l’occurrence, puisque Bill Russell n’a rien laissé à ses rivaux entre 1961 et 1963, grâce notamment à ses incroyables statistiques au rebond.

Meilleur élément de la meilleure équipe de la ligue, constamment qualifiée pour les Finals entre 1957 et 1966, le pivot Hall of Famer enchaînait logiquement les distinctions individuelles, à mesure qu’il accumulait les titres NBA. La concurrence était pourtant rude face à lui, avec Wilt Chamberlain, Elgin Baylor, Oscar Robertson ou encore Bob Pettit, mais aucune des franchises de ces différents joueurs ne pouvait tenir la comparaison avec les impitoyables Celtics des années 1960.

D’où ce triplé de Bill Russell, déjà primé en 1958 et qui remportera une cinquième récompense en 1965. Sans oublier, non plus, de garnir son armoire à trophées avec de nombreuses bagues à Boston.

Wilt Chamberlain (1966-1967-1968)

Stats cumulées : 27.3 points, 24.2 rebonds et 7.2 passes, à 59% aux tirs et 45% aux lancers.
Bilans cumulés : 185 victoires et 58 défaites (76.1% de succès).

Comme un symbole, Wilt Chamberlain, le rival historique de Bill Russell, a également réalisé un triplé par le passé. C’était lors de sa deuxième partie de carrière, quand il a quitté les Warriors (de Philadelphie puis San Francisco) pour rejoindre les Sixers (de Philadelphie). Avant ça, le « Big Dipper » était certes dominateur individuellement, enchaînant des performances statistiques XXL, mais il peinait à briller collectivement, aussi bien en saison régulière qu’en playoffs.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il n’a remporté qu’un seul trophée de MVP, entre 1959 et 1965, et s’il n’a participé qu’une seule fois aux Finals sur cette même période, malgré un niveau de jeu démentiel (40.6 points et 24.9 rebonds de moyenne !!!). En revanche, une fois arrivé (ou plutôt revenu) en Pennsylvanie, « Wilt The Stilt » a commencé à gagner aux côtés de Hal Greer, Chet Walker ou encore Billy Cunningham, et il était donc impossible que les votants ne lui offrent pas la statuette Maurice Podoloff à trois reprises.

Cerise sur le gâteau : le « moins scoreur mais plus passeur » Wilt Chamberlain a fini par débloquer son palmarès collectif avec les Sixers, en 1967. Avant de céder aux sirènes de Los Angeles et des Lakers, à l’été 1968, pour finalement y terminer son aventure en NBA, cinq ans plus tard.

Kareem Abdul-Jabbar (1971-1972, 1976-1977)

Premier doublé

Stats cumulées : 33.2 points, 16.3 rebonds et 3.9 passes, à 58% aux tirs et 69% aux lancers.
Bilans cumulés : 129 victoires et 35 défaites (78.7% de succès).

Deuxième doublé

Stats cumulées : 27.0 points, 15.1 rebonds, 4.5 passes, 1.3 interception et 3.7 contres, à 55% aux tirs et 70% aux lancers.
Bilans cumulés : 93 victoires et 71 défaites (56.7% de succès).

Autre cas de figure assez particulier, qui se reproduira quelques décennies plus tard : Kareem Abdul-Jabbar ne s’est pas contenté d’un seul, mais bien de deux doublés dans sa carrière ! Et, ce, avec deux franchises différentes, à savoir les Bucks puis les Lakers.

À Milwaukee, celui qui s’appelait encore Lew Alcindor à ses débuts n’a pas mis très longtemps avant de se faire un nom en NBA, puisqu’il a été élu MVP dès sa deuxième saison dans la ligue. Véritable « game changer », épaulé par Bob Dandridge puis Oscar Robertson, le scoreur le plus prolifique de l’histoire a métamorphosé toute une équipe à son arrivée dans le Wisconsin. Au point de devenir champion dès sa troisième année en NBA, quelques semaines seulement après son second titre de MVP.

Ensuite, après quatre autres campagnes globalement synonymes de déception chez les Bucks, Kareem Abdul-Jabbar a décidé de s’envoler pour Los Angeles, où les Lakers l’y attendaient sagement. Là-bas, quelque peu esseulé avant que Magic Johnson ne le rejoigne à partir de 1979, le pivot Hall of Famer a pu faire ses stats, sans trop rayonner collectivement. Mais son niveau de jeu était tellement élevé que les votants n’ont pas pu s’empêcher de lui décerner le MVP 1976, malgré un bilan négatif et une absence des playoffs. La saison suivante, ses résultats collectifs se sont améliorés et il a plus logiquement triomphé.

Deux statuettes Maurice Podoloff supplémentaires pour « KAJ », qui détient le record en la matière : six, en comptant également 1974 et 1980. Soit autant que son nombre de bagues, quasiment toutes remportées dans les années 1980, une fois qu’il partageait la lumière avec Magic Johnson, en Californie.

Moses Malone (1982-1983)

Stats cumulées : 27.8 points, 15.0 rebonds, 1.5 passe, 1.0 interception et 1.8 contre, à 51% aux tirs et 76% aux lancers.
Bilans cumulés : 111 victoires et 53 défaites (67.7% de succès).

Si Kareem Abdul-Jabbar est parvenu à réussir deux doublés avec deux franchises différentes, l’éternel sous-estimé Moses Malone a fait encore plus original et complexe : un doublé, mais avec deux franchises différentes !

Monstrueux, mais esseulé, au sein de Rockets bien trop limités collectivement, la domination de « Big Mo » sur ses vis-à-vis était telle que même Larry Bird et Julius Erving ne pouvaient pas se mettre en travers de son chemin. Suffisant pour récupérer cette récompense qu’il avait déjà remporté en 1979. Sauf qu’à 27 ans, l’ancien transfuge de l’ABA n’en avait que faire des accolades individuelles. Lui, ce qu’il voulait, c’était aller loin en playoffs, comme lorsqu’il a atteint les Finals 1981 avec Houston, mais surtout triompher sur la plus grande scène.

D’où le départ mouvementé de Moses Malone chez les Sixers, à l’automne 1982, à travers un sign-and-trade. Là-bas, associé à Julius Erving, Andrew Toney ou Mo Cheeks, il rayonne comme jamais, en scorant moins mais en gagnant (beaucoup) plus. Et, en playoffs, le « Chairman of the Boards » (le Président des rebonds, ndlr) massacre tour après tour ses adversaires, parmi lesquels Kareem Abdul-Jabbar lors des Finals, pour rafler son seul trophée Larry O’Brien et son seul titre de MVP des Finals. Monstrueux.

Larry Bird (1984-1985-1986)

Stats cumulées : 26.2 points, 10.1 rebonds, 6.7 passes et 1.8 interception, à 50% aux tirs, 39% à 3-pts et 89% aux lancers.
Bilans cumulés : 192 victoires et 54 défaites (78.0% de succès).

Après Bill Russell et Wilt Chamberlain, place à Larry Bird. En effet, comme ses deux illustres prédécesseurs, « Larry Legend » peut se targuer d’avoir remporté le titre de MVP trois ans de suite. C’était en plein milieu des années 1980, au moment où les Celtics étaient tout bonnement intraitables, avec quatre participations consécutives aux Finals (pour deux sacres) et une succession de saisons au-dessus des 70% de victoires.

Difficile, dans ces conditions, de ne pas récompenser le meilleur joueur de Boston, alors au sommet de son art, sans jamais donner l’impression de forcer quoi que ce soit. Visuellement, statistiquement et collectivement, tous les voyants étaient au vert pour l’ailier Hall of Famer qui reste, à ce jour, le dernier à avoir réalisé un triplé, au palmarès de la statuette Maurice Podoloff.

Un véritable esthète de la balle orange, comme il n’en a que très peu existé. Et qui est l’un des rares à pouvoir se vanter d’avoir dominé quand Michael Jordan, Magic Johnson, Kareem Abdul-Jabbar, Moses Malone, Julius Erving ou encore Isiah Thomas étaient tous en activité.

Magic Johnson (1989-1990)

Stats cumulées : 22.4 points, 7.2 rebonds, 12.1 passes et 1.7 interception, à 50% aux tirs, 36% à 3-pts et 90% aux lancers.
Bilans cumulés : 120 victoires et 44 défaites (73.2% de succès).

Comme Bill Russell puis Wilt Chamberlain en leur temps, Larry Bird puis Magic Johnson se rendaient coup pour coup sur les parquets, dans les années 1980. À tel point qu’ils ont, l’un comme l’autre, remporté au moins deux titres consécutifs de MVP, au cours de cette décennie-là.

Pour le « Magic Man », il a fallu attendre qu’il soit quintuple champion NBA pour enfin y arriver, après avoir longtemps brillé collectivement. En réalité, il a surtout dû attendre que Kareem Abdul-Jabbar soit au crépuscule de sa carrière, à la fin des années 1980, pour définitivement s’imposer comme le seul patron des Lakers. Car, avant ça, le cerveau du « Showtime » était obligé de partager la vedette (et les votes du MVP) avec son illustre coéquipier.

Sauf qu’après le titre de 1988, la hiérarchie était bien mieux définie à Los Angeles, avec Magic Johnson en mode première option offensive. D’où ces deux saisons d’affilée à plus de 22 points de moyenne (avec aussi près de 12 passes par match), qui ont permis aux « Purple & Gold » de se maintenir au sommet de la conférence Ouest. Et, ce, malgré le déclin puis la retraite de Kareem Abdul-Jabbar.

Un mal pour un bien pour le meneur Hall of Famer, qui ne gagnera certes plus de trophée Larry O’Brien ensuite, mais qui en a toutefois profité pour cimenter son statut de meilleur poste 1 de tous les temps, avec deux nouvelles récompenses individuelles (après celle de 1987). Sans que celles-ci ne souffrent de la moindre contestation possible, face à Michael Jordan, Karl Malone, Charles Barkley, Patrick Ewing ou Hakeem Olajuwon…

Michael Jordan (1991-1992)

Stats cumulées : 30.8 points, 6.2 rebonds, 5.8 passes, 2.5 interceptions et 1.0 contre, à 53% aux tirs, 29% à 3-pts et 84% aux lancers.
Bilans cumulés : 128 victoires et 36 défaites (78.0% de succès).

D’un « MJ » à un autre, il n’y a ici que quelques lignes. Juste après Magic Johnson, ce fut ainsi au tour de Michael Jordan de valider son doublé. Le seul de sa carrière, car ses trois autres sacres ont tous été entrecoupés par ceux de Magic Johnson ou Karl Malone (à deux reprises).

Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que l’unique « back-2-back » de « His Airness » était tout sauf immérité. Alors au coeur de son premier « Three-Peat » et en pleine force de l’âge, il enchaînait les cartons au scoring sans faiblir en défense, après ses titres de MVP 1988 et de DPOY 1988. Mieux encore : les résultats collectifs suivaient, l’arrière des Bulls contribuait efficacement dans tous les domaines et sa robustesse était telle qu’elle lui permettait de ne pas rater le moindre match, en saison régulière comme en playoffs.

Du grand, très grand Michael Jordan, donc, qui démarrait là son ascension vers les sommets, au grand dam de certains de ses principaux rivaux, et qui raflerait ensuite deux autres trophées de MVP, une fois revenu de sa première retraite.

Tim Duncan (2002-2003)

Stats cumulées : 24.4 points, 12.8 rebonds, 3.8 passes et 2.7 contres, à 51% aux tirs et 76% aux lancers.
Bilans cumulés : 118 victoires et 46 défaites (72.0% de succès).

Le MVP le plus discret et le plus simple de l’histoire n’en reste pas moins l’un des plus dominateurs de tous. Joueur symbole de la folle régularité des Spurs sur deux décennies, Tim Duncan pouvait faire plier n’importe quelle raquette NBA, sans jamais forcer et tout en fondamentaux. Ce n’était pas forcément spectaculaire, mais c’était diablement efficace et très peu de défenseurs ont trouvé la solution face à lui.

À la base du projet texan, sous la houlette du légendaire Gregg Popovich, le « Big Fundamental » faisait preuve d’une régularité monstre, soir après soir. Toujours en tenue, très souvent en double-double et généralement victorieux, ses sacres sonnaient comme une évidence, en 2002 puis 2003. Même quand la concurrence s’appelait Kevin Garnett, Shaquille O’Neal, Jason Kidd, Kobe Bryant ou Tracy McGrady.

Cerise sur le gâteau : en plus de garnir son armoire à trophées individuels, Tim Duncan embellissait le tout avec quelques bagues, au coeur de la dynastie de San Antonio. Histoire de posséder, finalement, l’un des plus beaux palmarès de tous les temps…

Steve Nash (2005-2006)

Stats cumulées : 17.2 points, 3.8 rebonds et 11.0 passes, à 51% aux tirs, 44% à 3-pts et 91% aux lancers.
Bilans cumulés : 116 victoires et 48 défaites (70.7% de succès).

N’en déplaise à Shaquille O’Neal, son dauphin en 2005, ou aux fans de Kobe Bryant, Steve Nash est parvenu à décrocher, coup sur coup, deux titres de MVP lors des saisons 2004/05 puis 2005/06. Deux titres qui sont venus récompenser les excellents résultats collectifs des Suns, dirigés d’une main de maître par le Canadien. Chirurgical au shoot et à la passe, il accumulait les double-doubles avec une aisance folle, alternant brillamment entre scoring et caviars pour Amar’e Stoudemire, Shawn Marion, Joe Johnson ou encore Boris Diaw.

Si le meneur de Phoenix n’était de toute évidence pas le meilleur des défenseurs, sa science du jeu naturelle lui permettait de compenser cette faiblesse. Faiblesse qui se faisait davantage observer au moment des playoffs, où le désormais coach des Nets a trop souvent buté au pied des Finals. Cette absence de participation de Finals le place d’ailleurs dans un cercle très fermé (et peu reluisant) : celui des MVP qui ne sont jamais allés plus loin qu’une finale de conférence. Un « accomplissement » qu’il partage avec Derrick Rose, en attendant la fin de carrière de celui-ci.

En dehors de ce trou sur son CV, Steve Nash dispose d’un palmarès à en faire rougir plus d’un et ses deux statuettes Maurice Podoloff y sont évidemment pour beaucoup. Qu’importe ce que peuvent en dire ses détracteurs, elles ne lui seront pas retirées et elles ont au moins le mérite de mettre en lumière l’une des équipes les plus agréables à voir jouer de ces dernières décennies.

LeBron James (2009-2010, 2012-2013)

Premier doublé

Stats cumulées : 29.1 points, 7.4 rebonds, 7.9 passes, 1.7 interception et 1.1 contre, à 50% aux tirs, 34% à 3-pts et 77% aux lancers.
Bilans cumulés : 127 victoires et 37 défaites (77.4% de succès).

Deuxième doublé

Stats cumulées : 26.9 points, 8.0 rebonds, 6.8 passes et 1.8 interception, à 55% aux tirs, 39% à 3-pts et 76% aux lancers.
Bilans cumulés : 112 victoires et 36 défaites (75.7% de succès).

Qui sait l’exploit qu’aurait pu accomplir LeBron James, si Derrick Rose n’était pas venu s’immiscer entre ses deux doublés (ou s’il n’avait pas quitté Cleveland pour rejoindre Miami) ? S’il est évidemment compliqué de répondre à cette question, le quintuplé n’aurait en tout cas pas été impossible, quand on sait que le « King » a terminé 3e du scrutin, en 2011.

En 2009 et 2010, celui qui évoluait alors aux Cavaliers a d’abord agrémenté les deux meilleures saisons de l’histoire de « sa » franchise de ses deux premiers titres de MVP. Aux dépens notamment de Kobe Bryant, l’autre joueur phare de cette période-là, mais aussi de Dwyane Wade ou Kevin Durant. Deux sacres qui n’ont souffert d’aucune contestation possible, tant « LBJ » rayonnait dans tous les secteurs. Même s’il lui arrivait encore de caler en playoffs, pour le plus grand plaisir de ses détracteurs.

Ensuite, en 2012 et 2013, parti « emmener ses talents » du côté de la Floride, LeBron James a confirmé son statut de meilleur joueur de la planète et de sa génération. Ajoutant deux statuettes Maurice Podoloff supplémentaires à son palmarès, toujours devant Kevin Durant. Dans le rôle du « méchant » qui s’est allié à deux autres All-Stars (Dwyane Wade et Chris Bosh), il est passé dans une nouvelle dimension. Tant individuellement que collectivement, tant offensivement que défensivement. Empochant, en prime, ses deux premières bagues, à l’issue de deux campagnes de playoffs mémorables.

Étonnamment, l’actuel joueur des Lakers n’a plus remporté le moindre trophée de MVP après ses 28 ans. Alors qu’il n’est jamais descendu sous la barre des 25 points, 5 rebonds, 5 passes de moyenne et qu’il a réussi plusieurs exercices au-dessus des 60% de victoires. Mais Giannis Antetokounmpo, Stephen Curry, Kevin Durant (enfin…) et James Harden l’ont empêché d’aller chercher le record de Kareem Abdul-Jabbar.

Stephen Curry (2015-2016)

Stats cumulées : 26.9 points, 4.8 rebonds, 7.2 passes et 2.1 interceptions, à 50% aux tirs, 45% à 3-pts et 91% aux lancers.
Bilans cumulés : 140 victoires et 24 défaites (85.4% de succès).

Probablement l’un des « back-2-back » les plus marquants de tous les temps. Longtemps considéré comme un joueur fragile et incapable d’exploiter son plein potentiel, Stephen Curry a commencé à exploser à partir de sa quatrième année dans la ligue. Puis il a mis tout le monde d’accord à partir de sa sixième saison en NBA.

En 2014/15, donc, métamorphosé par l’arrivée sur le banc de Steve Kerr, le meneur change de dimension et il passe d’un statut de All-Star à un statut de superstar. Dans son sillage, les Warriors décollent et obtiennent le meilleur bilan de leur histoire, avant d’aller chercher le Graal dans la foulée (sans MVP des Finals). LeBron James est vaincu, mais LeBron James obtiendra sa revanche un an plus tard, après un comeback de légende (de 1-3 à 4-3) lors de ces inoubliables Finals 2016.

Cette année-là, Stephen Curry avait pourtant signé une saison régulière tout aussi légendaire avec Golden State : un trophée de MVP unanime (du jamais vu), un bilan de 73-9 (du jamais vu), un statut de meilleur scoreur et intercepteur de la ligue, ainsi qu’une réussite insolente au shoot (club du 50/40/90). Bref, tout souriait au « Chef » en 2015/16 et, si les Dubs étaient allés au bout, il aurait sans doute postulé au titre honorifique de plus belle campagne all-time. Sauf que les « si » et le sport ne font que très rarement bon ménage…

Giannis Antetokounmpo (2019-2020)

Stats cumulées : 28.5 points, 13.0 rebonds, 5.8 passes, 1.1 interception et 1.3 contre, à 57% aux tirs, 28% à 3-pts et 68% aux lancers.
Bilans cumulés : 116 victoires et 39 défaites (74.8% de succès).

Sans conteste l’une des plus belles trajectoires de l’histoire, qui sera d’ailleurs racontée à l’écran par Disney, très prochainement. Fils d’immigrés nigérians et apatride pendant plusieurs années, Giannis Antetokounmpo a débarqué en NBA par la petite porte. Considéré comme un pari sur le long terme à sa Draft en 2013 (15e position), il a mis du temps avant de devenir la superstar qu’il est aujourd’hui. Mais il n’a jamais fait regretter aux Bucks leur investissement.

Son ascension est fulgurante : remplaçant en 2013/14, titulaire en 2014/15, All-Star depuis 2016/17, MIP en 2017, machine à matchs à 25+ points et 10+ rebonds depuis 2017/18, MVP en 2019 et 2020, DPOY en 2020, champion et MVP des Finals en 2021. Impossible d’imaginer plus beau parcours que celui du « Greek Freak », qui a contribué à remettre Milwaukee sur la carte de la NBA. Lentement, car il a d’abord connu des échecs douloureux en playoffs, mais sûrement.

Désormais, tel un LeBron James en son temps, Giannis Antetokounmpo semble tellement avoir banalisé l’exceptionnel que les votants l’oublient au moment d’élire le meilleur joueur de la saison. Car, même s’il a déjà été élu MVP à deux reprises, il pourrait facilement empocher cette distinction individuelle chaque année, tant il domine et cartonne des deux côtés du terrain, soir après soir. Comme en 2018/19 et 2019/20, quand les Bucks étaient encore une équipe surprise et que les prestations du Grec pouvaient surprendre autant que sa folle régularité.

Nikola Jokic (2021-2022)

Stats cumulées : 26.7 points, 12.3 rebonds, 8.1 passes et 1.4 interception, à 58% aux tirs, 36% à 3-pts et 84% aux lancers.
Bilans cumulés : 95 victoires et 59 défaites (61.7% de succès).

Après Giannis Antetokounmpo, l’heure est venue d’évoquer le cas d’un autre Européen au parcours pour le moins magnifique. Anti-star par excellence, à l’image d’un certain Tim Duncan, Nikola Jokic a posé ses bagages à Denver, dans l’indifférence générale (ou presque), un soir de juin 2014. Sélectionné en 41e position de la Draft, au beau milieu d’une publicité (et alors qu’il… dormait au même moment !), le Serbe s’est établi quelques années plus tard comme le MVP le plus bas drafté de l’histoire !

Une véritable surprise, donc, de la part de ce joueur loin d’être friand de strass et de paillettes, mais qu’il était tout bonnement inconcevable de ne pas mettre en lumière (désolé Joel Embiid…). Longtemps considéré comme un solide pivot de NBA, le « Joker » est sorti de sa boîte à partir de l’exercice 2018/19, pour s’imposer comme l’un des meilleurs postes 5 de la planète, si ce n’est le meilleur. Surtout, dès qu’il a commencé à démarrer ses saisons en trombe, il est devenu un candidat crédible et légitime au titre de MVP.

Machine à double-doubles, mais aussi à triple-doubles, scoreur complet et créateur de génie, Nikola Jokic a ainsi réussi à ramener les Nuggets en playoffs, au prix de prestations individuelles XXL. Qu’importe l’absence de ses principaux lieutenants, qu’importe la concurrence à l’Ouest, le « Big Honey » sublime le jeu des siens et tire toute une équipe vers le haut. Ne lui manque désormais plus qu’à briller durablement au printemps, sur la plus grande des scènes, pour cimenter sa légende naissante.

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