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Un trio de femmes derrière l’équipe la plus en forme de G-League

G-League – Ces femmes occupent des postes clés au sein des College Park Skyhawks, l’équipe affiliée aux Hawks d’Atlanta.

Petit événement en G-League la nuit prochaine. Les College Park Skyhawks affrontent le Capital City Go-Go en ouverture des playoffs. Particularité de ce match à élimination directe : les deux formations comptent dans leur équipe dirigeante une femme comme GM. Il n’y a pas d’autre exemple de ce genre dans la ligue de développement.

Amber Nichols a été recrutée par le Go-Go en janvier 2021 tandis que Tori Miller a pris ses fonctions quelques mois plus tôt avec l’équipe affiliée aux Hawks.

« Je ressens une énorme responsabilité au quotidien », témoigne celle qui a été la première femme de l’histoire de la G-League à occuper ce poste de GM. « C’est une position que je ne prends pas à la légère. Je veux bien faire, car je sais que cela peut avoir un impact sur les générations futures. Donc, c’est une responsabilité, mais c’est sympa. C’est un défi. C’est amusant, stimulant et gratifiant, tout cela à la fois. »

Précurseuse à son poste, elle n’est pas la seule femme à avoir été responsabilisée par la franchise de Géorgie. Kelly German est dans le staff médical de l’équipe en tant que préparatrice physique et Janice Koon est vice-présidente chargée d’une grande partie des opérations quotidiennes.

Trois femmes à des postes clés d’une franchise professionnelle, c’est une rareté, y compris pour cette ligue où une femme, Stephanie Ready, a pourtant occupé un poste d’assistant dès 2001, et où Nancy Lieberman a été « head coach » des Texas Legends dès 2010.

Bientôt quelque chose de banal ?

« C’est extrêmement important », juge Kelly German. « Dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, dans la société dans laquelle nous sommes, beaucoup de choses sont mises en lumière et donc beaucoup de gens – pas seulement des femmes et des femmes de couleur, mais des gens du monde entier – se disent : ‘Vous savez quoi, je peux le faire aussi’. Et en voyant les rôles que nous occupons et en attirant l’attention sur ce sujet, cela permet au monde de réaliser : ‘Si elles peuvent le faire, pourquoi pas moi ?’. »

Les trois dirigeantes expliquent n’avoir jamais vraiment eu l’occasion d’évoquer leur situation commune. Elles se définissent d’abord par leur travail. « Pendant la majeure partie de ma jeune carrière, j’ai presque minimisé mon rôle. Je voulais simplement faire le travail. Et je n’ai jamais pensé au fait d’être une femme. Je pensais à moi faisant le travail. Je ne me suis pas du tout concentrée sur autre chose », assure Janice Koon.

La lumière est toutefois portée sur ces trois femmes alors que les College Park Skyhawks vont démarrer les phases finales avec le statut d’équipe la plus en forme de la ligue de développement : 11 victoires consécutives pour finir avec un bilan sur la saison de 20 victoires et 13 défaites.

À voir si la réussite de cette franchise va donner des idées aux équipes de l’étage supérieur, tentées par une féminisation de leurs équipes dirigeantes. Tori Miller estime que « tout ce qu’il faut est qu’une équipe NBA y croit et peut-être que dans cinq ans, nous n’aurons plus cette conversation. Peut-être que dans cinq ans, nous verrons plus de femmes occuper ces postes. C’est ce qui me fait avancer, l’idée qu’un jour, cela pourra être banal. »

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