Habile manière de lui mettre la pression, les Celtics annoncent la couleur. C’est Chris Bosh qui détient les clés de la série Miami-Boston.
Kevin Garnett, Glen Davis et Doc Rivers s’en expliquent.
« Lorsque Chris Bosh est bon, ils explosent tout, lâche Garnett sur l’antenne d’une radio de Boston. Il n’y a pas même photo ».
Face aux Sixers, Bosh a tourné à 20 pts et 9 rbds. Le seul match qu’il a raté (12 pts, 5 rbds) s’est traduit par une défaite…
« LeBron et Wade feront du LeBron et du Wade. Ils étaient énormes avant les playoffs, et ils seront énormes pendant, et encore après. En revanche, lorsque Bosh est très bon, c’est tout leur équipe qui est très bonne. Pour moi, c’est le joueur clé chez eux. »
Glen Davis va plus loin dans son analyse. Pour lui, Bosh est difficile à défendre car il joue comme un Européen.
« Je le considère comme un Européen : il est grand, il peut shooter, dribbler et faire plein de choses. avec lui, il faut jouer physique pour l’empêcher de faire ce qu’il veut. Il faut lui rendre la vie difficile, et que chaque tir ou lay-up soit compliqué. »
Pour Rivers, le Bosh de fin de saison n’a plus rien à voir avec celui de novembre-décembre.
« Il étire leur attaque. Ils l’impliquent davantage dans leurs systèmes. C’est quelqu’un de très difficile à défendre. Il a cette capacité à aller jusqu’à la ligne à 3-points. »