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Quatre ans après, Michael Beasley raconte pourquoi il en veut toujours aux Knicks…

NBA – Alors que sa mère bataillait contre le cancer, l’ailier s’imaginait signer un beau contrat de plusieurs années à New York. Ces derniers avaient préféré placer leurs millions sur le Croate.

« Il aura un joli contrat à négocier… », imagine Kevin Durant, en janvier 2018. Le joueur des Warriors à l’époque fait référence à la situation contractuelle de son ami, Michael Beasley. Ce dernier s’est engagé quelques mois plus tôt avec les Knicks, avec un contrat d’un an au salaire minimum (1,4 million de dollars).

Le deuxième choix de la Draft 2008 entend se relancer à New York après une succession d’expériences peu concluantes, et courtes pour la plupart, à Phoenix, Miami, Houston ou encore Milwaukee.

Avec les Knicks, l’ailier retrouve les joies du cinq majeur, avec trente titularisations sur cet exercice 2017/18. Il est également ravi d’évoluer aux côtés de Kurt Rambis, alors assistant de Jeff Hornacek, pour ce qui sera sa dernière expérience du genre.

C’est avec lui que Michael Beasley avait signé sa meilleure saison sur le plan personnel chez les Wolves, coaché par Kurt Rambis, avec 19 points de moyenne en 2011. Dans une longue interview à Hoopshype, où il exprime aujourd’hui son désir de revenir en NBA, l’ailier se souvient de ce jour où Kurt Rambis est venu vers lui en cours de saison, après une quinzaine de matches disputés.

J’ai appris que ma mère avait un cancer

« Il m’a demandé si je pensais que je devais jouer. J’ai répondu que oui. Il m’a dit : ‘Avant que je te demande pourquoi, chaque fois que tu vas sur le terrain, montre au coach pourquoi tu devrais jouer.’ J’avais une raison de jouer. En dehors du terrain, personne ne le sait, mais j’ai appris que ma mère avait un cancer au début du camp d’entraînement à New York. C’était une motivation supplémentaire. J’avais l’habitude de prendre le volant après chaque match et chaque entraînement jusqu’à Baltimore. »

En raison de cette dimension familiale, l’ailier s’imagine ainsi rester à New York pour un bon bout de temps. D’autant qu’au cœur du marasme collectif, il termine 4e meilleur marqueur de son équipe avec plus de 13 points de moyenne. « Lors du vol retour du dernier match, ils ont viré Jeff Hornacek. Ils ont demandé à Corey Gaines de mener les entretiens de fin de saison. Il m’a énuméré devant moi mes statistiques de l’année. Dans ma tête, je me disais que j’avais enfin réussi, que j’allais obtenir un bon contrat et que j’allais être fixé pour au moins trois ans. »

Deux premières années au Heat, qui l’avait drafté, deux années dans le Minnesota… Michael Beasley ne s’est en effet jamais posé au-delà de deux ans dans une même franchise. Le jour de cet entretien, Steve Mills, le président, est également présent. Face au joueur en fin de contrat, les dirigeants lui envoient : « Michael Beasley est l’un des joueurs les plus talentueux à avoir porté le maillot des Knicks, mais en quoi cela nous aide-t-il à gagner ? »

Le joueur de 29 ans reste sans voix. « Après 20 ou 30 secondes de silence, ils ont dit des choses positives et qu’ils resteraient en contact avec mon agent », poursuit le joueur. « Ce n’est pas la partie qui m’a blessée. J’étais si proche de ma mère, et mon rêve était de jouer à Washington et d’être à la maison, mais être à New York était aussi bien que de jouer à Washington pour être proche de ma mère. »

Donnez-moi au moins un million de dollars supplémentaire

La « free agency » et les négociations démarrent. Les Knicks proposent à l’ancien de Kansas State de rester mais pour une seule saison supplémentaire. Et surtout, au salaire minimum à nouveau. « Je me suis dit que ce n’était pas juste, donnez-moi au moins un million de dollars supplémentaire. »

Pendant ce temps, les Knicks signent un concurrent direct à son poste, Mario Hezonja. La cote de ce dernier, après trois saisons moyennes à Orlando, n’est peut-être pas beaucoup plus élevée. Mais il a l’avantage d’être plus jeune (23 ans). Sur la table : un beau contrat d’un an moyennant 6,5 millions de dollars. « Ils lui ont donné mon numéro de maillot et le contrat que je réclamais », maugrée le vétéran.

Ce choix des New-Yorkais « contraint » Michael Beasley à s’engager finalement avec les Lakers pour un an et 3,5 millions de dollars. « Les gens pensent que je voulais aller signer à Los Angeles. Ce n’est pas que je ne voulais pas, mais Los Angeles et Oklahoma City étaient les autres équipes qui me voulaient. Faire six heures de vol après avoir été à trois ou quatre heures de route de ma mère, ça m’a pesé. C’est ce qui m’a blessé. Je ne méritais pas ça, et elle ne méritait pas ça. »

Celle-ci a été emportée par le cancer en décembre 2018, quelques mois après l’arrivée de son fils en Californie.

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