NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
CHA
GSW0:00
IND
LAL0:00
ORL
LAC0:00
WAS
DET0:00
BRO
CHI0:30
CLE
PHI0:30
MIA
POR1:00
OKC
PHO1:00
SAS
NYK1:00
DEN
MIN2:00
UTH
HOU2:30
SAC
DAL3:00
Pariez en ligne avec Unibet
  • CHA5.5GOL1.09Pariez
  • IND1.57LOS2.15Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Guide de la saison NBA 2021/22 | Douze Français au départ

NBA – Les « Frenchies » représentent toujours le plus gros contingent provenant d’Europe, avec de gros challenges à venir cette saison pour bon nombre d’entre eux.

Il y a vingt ans, Tony Parker effectuait ses débuts en NBA avec les Spurs de San Antonio, montrant la voie à toute une génération, en leur prouvant que le rêve américain était bel et bien possible.

Vingt ans plus tard, la France confirme qu’elle reste le plus gros pourvoyeur de talent en dehors du continent américain avec 12 joueurs tricolores inscrits dans les rosters de NBA, que ce soit par un contrat classique ou les nouveaux « two-way contract », qui permettent de passer de la NBA à la G-League tout au long de la saison.

Un trio de « patrons »

Depuis les retraites de Tony Parker et Boris Diaw, ce sont Rudy Gobert et Evan Fournier qui sont devenus les nouveaux patrons de nos NBAers, avec Nicolas Batum pour assurer la transition entre les deux générations. Sportif français le mieux payé à partir de cette saison, Rudy Gobert est All-Star et meilleur défenseur de la NBA. C’est la tête de gondole du basket français, et il a enrichi son palmarès d’une médaille d’argent olympique. Prochaine étape : le titre NBA que le Jazz vise ouvertement. Ce serait un exploit au regard de la concurrence, mais Utah a l’effectif pour aller au bout, et le Français est le leader de sa formation aux côtés de Donovan Mitchell.

Pour sa part, Evan Fournier se prépare à relever le plus gros défi de sa carrière avec l’uniforme des Knicks où il sera attendu au sein d’une franchise qui nourrit à nouveau de grandes ambitions. Signé pour quatre ans, le leader offensif des Bleus doit désormais prouver qu’il peut être un joueur majeur d’une formation qui vise ouvertement les playoffs. C’est peut-être la première fois qu’il joue dans un effectif aussi ambitieux.

Enfin, il sera intéressant de suivre l’an II de Nicolas Batum en Californie avec les Clippers. Scotché au bout du banc à Charlotte la saison précédente, puis coupé avec un gros chèque, « Batman », récemment élu meilleur joueur français de l’année, a été l’une des révélations de la saison NBA, retrouvant son standing d’antan. C’est l’huile du moteur des Clippers, et tel le Boris Diaw des Spurs, Nicolas Batum est là pour faciliter le collectif. En l’absence de Kawhi Leonard, il pourrait aussi avoir de plus grosses responsabilités en attaque.

Frank Ntilikina et Timothé Luwawu-Cabarrot à la relance

Derrière ce trio, il y a d’abord des joueurs qui ont vu la porte de sortie de très près avec Frank Ntilikina et Timothé Luwawu-Cabarrot. Les deux « new-yorkais », médaillés olympiques à Tokyo, ont dû attendre la fin de l’été, voire le début de l’automne pour décrocher un contrat.  Pour le « French Prince »,  il s’agit de rebondir du côté de Dallas où il va notamment évoluer en back-up de Luka Doncic, en concurrence avec Jalen Brunson.

Pour sa part, Timothé Luwawu-Cabarrot a eu l’occasion d’évoluer aux côtés du trio Irving-Harden-Durant, prouvant qu’il était toujours capable d’être productif quel que soit le contexte ou le rôle qui peut lui être attribué, comme il l’a ensuite démontré aux Jeux olympiques. Beaucoup moins utilisé en playoffs, « TLC » va lui aussi bénéficier d’un joli challenge puisqu’il a rejoint une équipe d’Atlanta en pleine ascension, forte de sa finale de conférence.

De la concurrence pour les « sophomores »

Du côté de la nouvelle génération, les regards seront encore tournés vers Killian Hayes à Detroit et Théo Maledon à OKC. Les deux évoluent à un poste difficile, et leurs dirigeants leur ont collé de la concurrence. Après une année d’apprentissage aux scénarios différents, les deux doivent s’imposer comme des joueurs majeurs des projets de leurs franchises respectives.

Ensuite, place aux « two-way contract », un type de contrat qui semble avoir été inventé pour les Français puisque six d’entre eux sont concernés. Il s’agit d’abord de la paire Killian TillieYves Pons à Memphis. Le premier sera le doublure de Jaren Jackson Jr, tandis que le second va se balader sur les postes 3 et 4 pour apporter du punch et de la défense.

Sixième vice-champion olympique à être en NBA, Petr Cornelie a quitté la Betclic Elite pour tenter de gagner sa place en NBA. À Denver, il y a déjà du lourd sous les panneaux, mais le « two-way contract » va lui permettre de se jauger face aux meilleurs intérieurs de G-League, et ainsi de montrer à ses dirigeants qu’ils ne s’étaient pas trompés sur lui en le récupérant le soir de la Draft.

Une saison charnière pour Sekou Doumbouya

A 20 ans seulement, la carrière de Sekou Doumbouya semble déjà à un carrefour. Transféré aux Nets, puis coupé, il arrive aux Lakers pour jouer essentiellement en G-League, mais aussi apprendre à l’entraînement aux côtés de LeBron James et d’un effectif XXL. C’est une saison de transition pour mieux rebondir.

Ultime « two-way contract », Joel Ayayi signé dimanche. Initialement signé par les Lakers, il n’a finalement pas été conservé après ses passages discrets en Summer League et en présaison. Joueur majeur de Gonzaga, il rejoint finalement les Wizards où il aura moins de pression, et davantage de possibilités de gratter des minutes.

Et en G-League ?

Il ne faut pas oublier les Français de la G-League, sans « two-way contract ». Pour Axel Toupane, ce sera les Warriors, une franchise qu’il connaît bien, et la G-League lui a souvent porté chance. Ce sera le cas aussi de Jaylen Hoard et Olivier Sarr, a priori au Blue d’OKC, et d’Adam Mokoka, toujours aux Bulls. Pour espérer jouer en NBA cette saison, ces quatre-là devront réaliser de grosses saisons, et espérer signer des contrats de 10 jours dans la deuxième partie de saison.

LEXIQUE

Two-way contract : Conçu pour créer une nouvelle passerelle entre la NBA et la G-League, ce type de contrat permet à chaque équipe de s’attacher les services d’un ou deux joueurs supplémentaires, pour les faire évoluer principalement dans leur franchise de ligue de développement affiliée mais aussi jusqu’à 45 jours en NBA. Cette année, cette limite est transformée en 50 apparitions sur la feuille de match.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités