Ben Simmons n’est toujours pas apparu au camp des Sixers, et les dirigeants l’ont déjà sanctionné en effectuant une retenue sur salaire de 8.25 millions de dollars, soit 25% de son salaire annuel. Le camp du joueur s’y attendait, mais le joueur n’en ferait pas une question d’argent, prêt à poursuivre le bras de fer entamé avec sa franchise. Le divorce est consommé, et les récentes déclarations de Joel Embiid laissent entendre que le point de non retour a été atteint.
Le problème, c’est que Philly n’est pas forcément pressé de s’en débarrasser, préférant étudier un maximum d’offres avant éventuellement de céder. Ainsi, le Philadelphia Inquirer rapporte que six équipes continueraient de se renseigner. Il s’agit des Timberwolves, des Pacers, des Cavaliers, des Pistons, des Raptors et des Spurs.
Pour les trois premières franchises, aucune surprise. Minnesota est intéressé depuis longtemps, mais n’entend pas lâcher l’un de ses joueurs vedettes (Towns, Edwards ou Russell). À Indianapolis, on a une offre intéressante centrée autour de Malcolm Brogdon, mais il n’y a pas de jeune vedette dans le « package ». Enfin, côté Cleveland, on imagine qu’on veut en profiter pour se débarrasser du contrat de Kevin Love, et ce n’est pas forcément un cadeau.
Un échange en triangle refusé
La nouveauté, c’est Detroit et on se demande bien ce que les dirigeants envisagent de proposer puisque Cade Cunningham et Jerami Grant semblent intouchables. Les Pistons ont essentiellement des jeunes joueurs, et on ne voit pas ce qui pourrait séduire Philadelphie.
À San Antonio, on peut proposer un « package » intéressant mais là encore il n’y a aucun joueur de la trempe de Ben Simmons. Enfin, les Raptors sont sur le coup depuis plusieurs semaines, mais si les discussions n’ont pas abouti, c’est peut-être parce qu’ils ne veulent pas lâcher Fred VanVleet et Pascal Siakam, un duo qui ferait du bien aux Sixers.
Selon le quotidien, Rich Paul avait monté un échange en triangle qui permettait aux Sixers de récupérer cinq joueurs, mais les dirigeants ont finalement refusé. La raison, selon l’Inquirer ? Daryl Morey veut sortir gagnant de l’échange à court terme, et ne veut pas imiter les Rockets avec James Harden ou les Pelicans avec Anthony Davis. Pas question donc de brader Ben Simmons, et de simplement lui rendre service.