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Après les drames personnels et une crise de panique, Karl-Anthony Towns veut remonter la pente

NBA – Frappé de plein fouet par la pandémie de Covid, avec le décès de sa mère Jackie notamment, Karl-Anthony Towns s’est enfin exprimé sur la longue période de deuil dont il semble enfin sortir.

Dans sa septième saison en NBA, Karl-Anthony Towns n’a connu les playoffs qu’une fois. Entre ces deux dernières saisons gâchées par la pandémie mondiale du Covid et des drames personnels en cascade, ainsi que les dysfonctionnements de sa franchise du Minnesota, il n’a pas vraiment connu le succès qu’on lui promettait à sa Draft en 2015.

Apparu pour 50 matchs la saison passée, à 25 points, 11 rebonds et 4 passes de moyenne, KAT n’a cependant jamais été complètement à son aise. Plus que jamais dans sa carrière, l’aspect mental a été fondamental à dompter pour le jeune joueur des Wolves, qui a perdu 20 kilos lorsqu’il a été lui-même contaminé.

« J’ai connu beaucoup de situations cette année où tout m’était insupportable. Je me souviens d’être à l’isolement chez moi et c’était plus que le Covid pour moi. J’avais l’impression d’être engagé dans un voyage holistique », affirme-t-il dans Sports Illustrated. « Je faisais le poids de D’Angelo [après le virus]. J’étais aussi gros que nos arrières. Et tu penses que je peux jouer pivot ? »

« Je n’y arrivais plus. Je ne pouvais pas jouer… »

Perdu avec le décès de sa mère, Jackie, Karl-Anthony Towns a longtemps erré comme un âme en peine sur les parquets NBA. Soutenu par ses proches mais aussi ses coéquipiers et sa franchise, il s’est efforcé de ne pas les laisser tomber et d’être là aussi pour eux. Mais au final, il s’est éparpillé, ne parvenant pas à calmer sa douleur. Profonde.

« J’avais l’impression que toutes mes phrases n’avaient pas de point. Il n’y avait jamais de fin. J’ai continué à courir, courir et courir mais je ne suis jamais arrivé là où il faut pour terminer une conversation », exprime un KAT encore marqué. « C’est [ma mère] qui rendait le basket amusant durant toute ma vie. C’est elle qui voulait que je joue. Pour moi, il y avait trop de choses dans mon esprit. Je n’y arrivais plus. Je ne pouvais pas jouer… »

Atteint d’une crise de panique à Cleveland le premier février dernier, Karl-Anthony Towns a dû cravacher pour revenir à la vie, basketballistiquement parlant.

Sans joie, nulle possibilité d’atteindre son meilleur niveau. Dans le même temps, les Wolves étaient déjà bien engagés dans une nouvelle saison galère, avec l’arrivée de Chris Finch en remplacement de Ryan Saunders.

« Il n’y a rien qu’il ne puisse pas faire sur un terrain, et c’est ce qu’on souhaite de son meilleur joueur », apprécie le coach. « Quand tu as des intérieurs doués techniquement, tu peux en quelque sorte renverser les postes. On veut qu’il ait le plus de ballons possible en attaque, pas pour lui seulement, mais parce que son jeu de passe est de top niveau. J’ai eu la chance de travailler avec Jokic. Et leurs palettes de talents sont extrêmement similaires. »

« Je pense avoir grandi en tant que personne. Je n’avais pas le choix »

KAT serait-il capable de nous sortir une saison de MVP et de ramener sa jeune meute de loups aux dents longues en playoffs ? L’optique est belle mais il faut être réaliste : Minnesota part de loin. Si Anthony Edwards et à un degré moindre Jaden McDaniels sont de très bons motifs d’optimisme, c’est surtout le duo Russell – Towns qui va devoir hausser le ton. Et le pivot semble y être (à nouveau) prêt.

« Il y a beaucoup de choses que j’ai travaillé durant l’intersaison, année après année, et qu’on n’a jamais utilisé. Un jour, je vais les ressortir et on dira : ‘Mince, il sait faire ça ?’ Et je dirais : ‘Eh oui, je peux faire ça !’ Ça fait un bail que je sais faire ça. Il y a une grande partie de mon jeu que je n’ai pas encore montré. Si j’en ai la chance, les choses vont devenir effrayantes pour nos adversaires. »

Affirmant qu’il est totalement disposé à prolonger son bail dans le Minnesota, lui dont le contrat se termine en fin de saison 2024, le pivot sait aussi que ses malheurs des deux dernières saisons peuvent aussi le propulser dans une autre dimension.

« Je pense avoir grandi en tant que personne. Je n’avais pas le choix. Maintenant, j’avance dans une nouvelle partie de ma vie. Une nouvelle version de moi. »

Karl-Anthony Towns Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2015-16 MIN 82 32 54.3 34.1 81.1 2.8 7.7 10.4 2.0 3.0 0.7 2.2 1.7 18.3
2016-17 MIN 82 37 54.2 36.7 83.2 3.6 8.7 12.3 2.7 2.9 0.7 2.6 1.3 25.1
2017-18 MIN 82 36 54.5 42.1 85.8 2.9 9.4 12.3 2.4 3.5 0.8 1.9 1.4 21.3
2018-19 MIN 77 33 51.8 40.0 83.6 3.4 9.0 12.4 3.4 3.8 0.9 3.1 1.6 24.4
2019-20 MIN 35 34 50.8 41.2 79.6 2.7 8.1 10.8 4.4 3.3 0.9 3.1 1.2 26.5
2020-21 MIN 50 34 48.6 38.7 85.9 2.7 7.9 10.6 4.5 3.7 0.8 3.2 1.1 24.8
2021-22 MIN 74 34 52.9 41.0 82.2 2.6 7.2 9.8 3.6 3.6 1.0 3.1 1.1 24.6
2022-23 MIN 29 33 49.5 36.6 87.4 1.7 6.5 8.1 4.8 3.8 0.7 3.0 0.6 20.8
2023-24 MIN 62 33 50.4 41.6 87.3 1.5 6.8 8.3 3.0 3.3 0.7 2.9 0.7 21.8
2024-25 NYK 72 35 52.6 42.0 82.9 2.9 9.8 12.8 3.1 3.5 1.0 2.7 0.7 24.4

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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